Traduit et adapté du suédois par J. Robnard
Note de l’auteur
« Ces trois films ont trait à une régression.
« Comme dans un miroir », la certitude conquise.
« Les Communiants », la certitude mise à nu.
« Le Silence » - le silence de Dieu – l’empreinte négative.
C’est pourquoi ils constituent une trilogie. »
Ingmar Bergman, Stockholm, 1er mai 1963
Le livre
Les scénarios des trois films qui composent ce volume forment une trilogie ; ils ont trait, nous dit Bergman, à une régression : « Comme dans un miroir », c’est la certitude conquise ; « Les communiants », la certitude mise à nu ; « Le silence », c’est le silence de Dieu, l’empreinte négative. Sur le plan de la forme, ils sont l’expression d’une certaine conception dramatique, illustrée par Strindberg, avec son « théâtre de chambre ». « Ce genre de théâtre, écrivait Strindberg, transporte dans le drame l’idée de la musique de chambre : caractère intime du spectacle, portée significative du sujet, soin donné à l’exécution ». Les trois films de sa trilogie, Bergman les a lui-même appelés « films de chambre ». Ils occupent dans son œuvre une place singulière, à côté des grands films dont les textes se trouvent réunis dans le tome I de ses « Œuvres », publié aux éditions Robert Laffont en 1962 et qui groupe : « Sommarlek », « La nuit des forains », « Sourires d’une nuit d’été », « Le septième sceau », « Les fraises sauvages », « Le visage ».
Editions Robert Laffont année 1964, état général correct, couverture souple, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format 14x20 cm, 272 pages.