Extrait
Avoir les yeux plus gros que le ventre
En 1963, Jérôme Buson, sérial killer cannibale de son état, un mauvais état donc, décida d’aller se repentir de ses noyés, c’est comme de ses péchés mais dans l’autre sens, en pèlerinant jusqu’à Lisieux. Arrivé dans la cité de cette bonne sainte Thérèse, il fut soudain pris d’une terrible fringale et, emporté par la foule, piaffant d’impatience, et surtout incapable de distinguer les garde-malades du garde-manger, ne put résister à la sustentation, au point de s’empiffrer jusqu’à attraper une crise de foi carabinée. Sur le chemin du retour, torturé par les aigreurs des Thomas, il consigna, ou Consigny si c’est en Anne et conscience, dans son journal intime cette phrase qui fit date dans l’histoire des serial killers cannibales pèlerins : » Je crois que j’ai eu Lisieux plus gros que le ventre. »
Avoir les dents qui rayent le parquet
Expression datant des débuts de Brigitte Lahaie dans le milieu des films coquins, ou cocues pour celles qui ont du mal à contenir leurs hardeurs. Alors fougueuse et pleine d’ambition, la jeune Brigitte, qui ne partage avec Jean-Luc que l’amour du buisson bien taillé, ne ménageait pas sa peine, sans faute de frappe, pour satisfaire ses partenaires de scènes et parfois de ménage, ce qui fit dire à nombre d’entre eux : » Moins fort, t’as les dents qui me rayent le paquet ! » Chemin faisant, années passant et Sophie Davant, rien à voir, Brigitte se rangea des voitures en privilégiant l’entregent, de bonne compagnie, à l’entrejambe de mauvais compagnons.
Descriptif
Editions Plon année 2015 ISBN 9782259243261, bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur passé, livre d’occasion broché grand format de 13,5x20,3 cm, 216 pages.