DEBRAYE Henry – En Touraine et sur les bords de la Loire

Réf: nl-ahdet
6,00 € TTC
 En stock
Ajouter au panier
Description

Ouvrage orné de 243 héliogravures
                 
Table des matières Préface : Au jardin de la France Chapitre I. Sur la Loire, de Gien à Chaumont – En Sologne Chapitre II. La vallée du Cher – La Loire tourangelle Chapitre III. Dans les vallées de l’Indre et de la Vienne Chapitre IV. La Loire angevine Chapitre V. Bords du Loir  Extrait de la préface

   Dans le même temps que Panurge définissait ainsi son pays natal, Charles-Quint traversant le royaume de France citait, parmi les choses les plus remarquables qu’il y avait rencontrées, « un jardin, la Touraine ». De fait, au XVIème siècle le pays était véritablement un parc boisé sillonné par de larges allées fleuries : les vallées de la Loire et de ses affluents. De nos jours, le déboisement a peu à peu dévasté les plateaux, et les savants veulent retirer à ce pays béni son ancien titre de gloire. Nous ne sommes pas des savants, nous ne faisons pas profession d’aller en tout jusqu’au fond des choses ; nous voulons oublier les « brennes » humides, les « champagnes » arides, la Gâtine un peu maigre et même la Beauce trop plate, pour ne voir que les vallées : elles sont aussi belles qu’au temps de Rabelais, ces allées larges et claires, arrosées d’eaux bleues, vertes ou brunes, parsemées d’arbres et de fleurs, et bordées de somptueuses maisons. Point de nature tourmentée, ni de chaos vertigineux de montagnes, ni de fleuves grandioses dans lesquels des villes de rêve baignent les pieds roses de leurs palais. La Loire n’est pas un Gange ; le Cher, l’Indre, la Vienne et le Loir encore moins. Mais, mieux que tout cela, les vallées tourangelles nous montrent en résumé tout ce que la France a de grâce et de mesure. Lit majestueux de la Loire, berceaux charmants de l’Indre ou du Loir, lumière attendrie faite de joie légère et spirituelle, sourire de bon accueil et franche rondeur des habitants, tout nous remet en mémoire, tout nous murmure à l’oreille : « Ici est douce France, ici est bonne France ! » Et je me rappelle cette émotion qui me saisit, un jour, en entendant un Anglais me dire : « Je ne sais ici ce que j’aime le mieux, la France ou les Français. »

Editions Arthaud année 1937, état général correct, couverture souple, couverture et dos un peu passés, bas de la tranche marquée, tranches des pages et intérieur un peu défraîchis, livre d’occasion broché format de 16x21 cm, 196 pages

Produits pouvant vous intéresser