Picquier

KAFÛ - Du côté des saules et des fleurs - Picquier poche 5

Réf: RE-PP5
2,00 € TTC
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Description

Roman traduit du japonais par Catherine Cadou
En couverture : Estampe d’Utamaro, détail
                                                             
L’auteur
 
   Dernier des grands écrivains de la génération de Meiji (1868-1912), Nagai Kafû (1879-1959) eut le privilège, plus que tout autre, de vivre et de prendre pour matière de son œuvre cette crise de mutation, dirions-nous aujourd’hui - qui secoue le Japon depuis plus de cent ans et qui n’est pas encore tout à fait close, écrivait Pierre Faure en 1974, en préface de sa traduction de La Sumida.
   Ecolier, il se plonge dans la vie nocturne des bas-quartiers, et son père l’envoie à l’étranger : New York, Lyon, Paris. Il en reviendra avec Histoires américaines et Histoires françaises. A son retour, Tokyo a changé et le Japon est bouleversé car il vient d’entrer dans le concert des nations, de s’ouvrir à la modernité. Avec un mélange de ferveur et de mélancolie, immergé dans la ville et le monde « des saules et des fleurs », il écrit romans, nouvelles, journaux intimes dans lesquels il se fait le peintre sans illusions d’une société traditionnelle en décomposition, en particulier des quartiers de plaisirs qu’il fréquentait et aimait.
   Comme étranger au monde, il en devient le flâneur à la recherche d’une harmonie perdue, l’écrivain du fugitif et de l’instant. En amoureux de la ville qu’il habite en poète, il écrit La Sumida (1910), Une histoire singulière du fleuve (1937). Le quartier des geishas dans lequel il vit sera le cadre d’un grand nombre de ses récits qu’il consacre au monde flottant - véritable conservatoire du passé, comme il le dit lui-même - : Du côté des saules et des fleurs, Le Bambou nain, Chronique d’une saison des pluies. Nul mieux que lui ne saura restituer avec tant de subtilité et de raffinement la grâce d’une femme, une lumière, un instant, un coloris, comme l’avait fait avant lui le grand maître de l’estampe à l’époque d’Edo Utamaro Kitagawa.
   Kafû aurait voulu que ses cendres soient déposées dans le cimetière des prostituées du temple de Jokan-ji, près de ce qui fut le grand quartier réservé de Yoshiwara à Tokyo, avec cette simple inscription : Ci-gît Kafû le gribouilleur. » (Philippe Pons, le Monde.
 
Editions Picquier Poche n°5 année 1994 ISBN 2877301796, bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, intérieur frais, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,1 cm, 224 pages

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