Fleuve Noir

LE MAY J. et D. – Les Hydnes de Loriscamp

Réf: SF - JDLMFLA515
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Description

Extrait
 
   - Ta gueule me déplaît, crâne rasé, cria-t-il en équilibrant sa ame d’un léger mouvement de sa main droite. Voi…
   La syllabe suivante lui resta dans la gorge, bloquée par un hoquet de terreur tandis qu’il levait, hébété, ses deux avant-bras tranchés net au poignet. Un effroyable hurlement éclaté alors qu’il tombait sur les genoux à son tour. La main de son complice grésillait sur l’éclateur devenu rouge. Fou de douleur, l’homme secoua son bras mutilé et l’arme, avec les extrémités des doigts carbonisés, s’arracha, glissant sur le sol en crépitant. L’étranger avança, regarda un instant le sang qui commençait à couler en deux filets pulsants des poignets sectionnés et murmura pour que le blessé l’entende :
   - Je ne te tuerai pas, afin que toutes les heures qui te restent avant le jugement te rappellent que tu as assassiné un homme.
   Il y eut d’autres hurlements, des imprécations, des cris de terreur, puis le froissement caractéristique de l’air sous la pression des turbines du traîneau de la police. L’étranger au crâne rasé se recoiffa posément et se dirigea vers le tenancier alors que la patrouille entrait.
   San/Aconobra ne sut pas comment l’autre avait fait, mais il se trouva soudain si près de lui qu’il ne put faire autrement que d’entendre la voix douce murmurer :
   - Tu ne sais pas qui a vengé ton gorille.

Editions Fleuve Noir Anticipation n°515 année 1972, état général moyen, couverture souple, tranche et dos marqués, pages jaunies, livre d’occasion broché format poche de 11,5x17,7 cm, 240 pages
 

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