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QUINE Caroline – Alice au Canada

Réf: j-hbvcqac
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Description

Illustrations de d’Albert CHAZELLE

Traduction d’Hélène COMMIN

Titre original « The Message In The Hollow Oak » Caroline Quine, 1935.

Extrait 1

   Le lendemain matin, Alice eut l’agréable surprise de trouer au courrier une lettre de Mme Taylor. Celle-ci invitait James Roy et sa fille à dîner chez elle le soir même.

   « Comme c’est gentil de sa part ! s’exclama-t-elle, ravie. Papa, j’espère que tu es libre ce soir ?

   - Je m’arrangerai pour ne pas m’attarder à l’étude, promit l’avocat. J’aurai ainsi l’occasion de bavarder avec Mme Donnelly et de voir si ce sera pour toi un bon chaperon.

   - En ce qui me concerne, je n’ai pas le moindre doute à ce sujet ! Et si ce qu’elle dit à propos de l’or est exact…

   - A ta place, je n’attacherais pas trop de crédit à cette hypothèse. Tu penses bien, mon petit, que les organisateurs du concours n’auraient jamais disposé ainsi d’un terrain possédant une telle valeur.

   - Evidemment… à condition toutefois qu’ils eussent été informés de sa qualité réelle. Enfin, si Bess et Marion ont la permission de m’accompagner, cela sera de toute faon un voyage merveilleux ! »

   Prévenues de l’expédition projetée, les deux jeunes filles avaient accueilli l’idée avec enthousiasme, et Alice les trouva en train de discuter de l’affaire avec animation.

   « En route pour le Canada ! s’écria gaiement Marion quand Alice fit son entrée.

   - Alors, tout est décidé ? demanda Alice.

   - A peu près. Maman m’a pratiquement donné sa permission.

   - Et toi, Bess ?

   - Ce n’est pas sûr encore, mes parents hésitent. Ce voyage leur paraît beaucoup trop long pour trois jeunes filles seules.

   - Allons, courage, sourit Alice. Je vais demander à papa de leur parler. Cela les décidera sûrement. »

   Ce même soir, à sept heures précises, James Roy et sa fille se présentèrent chez les Taylor. Ils y furent accueillis à bras ouverts, et Alice constata avec un vif plaisir que Mme Donnelly et son père sympathisaient sur le champ. Pendant le dîner, la conversation s’engagea tout naturellement sur la propriété attribuée à Alice.

   « Je ne demanderais pas mieux que d’être moi-même en possession de ce terrain ! dit Mme Donnelly. S’il est vraiment aurifère… »

   Mme Donnelly ne put achever sa phrase, car la domestique entra, annonça que l’on demandait Alice au téléphone. La jeune fille s’excusa et s’en alla répondre à l’appareil. Lorsqu’elle rentra, après une absence de plusieurs minutes, tout le monde remarqua l’étrange expression de son visage.

 

Extrait 2

   Le lendemain, au petit déjeuner, Alice annonça son intention d’aller voir Pierre Chappée. A son grand soulagement, Mme Donnelly lui donna immédiatement les renseignements nécessaires sans poser la moindre question indiscrète.

   « Bill Atkins est l’un des meilleurs guides de la région, déclara-t-elle. Pour un prix raisonnable, il vous fournira un bateau, ainsi que tout le matériel indispensable à votre expédition, et, par-dessus le marché, il pourvoira au déjeuner.

   - Faut-il donc que nous allions là-bas en bateau ? demanda Alice surprise.

   - C’est le seul moyen commode. Il y a bien un mauvais chemin qui conduit jusque chez Pierre Chappée par la forêt, mais il fait des détours interminables. En bateau, au contraire, vous ferez une excursion infiniment plus agréable.

   - Mais oui, cela sera très amusant, approuva Marion, remplie d’enthousiasme.

   - Comment allons-nous trouver Bill Atkins afin de nous entendre avec lui ? s’informa Alice.

   - Je vais m’occuper de cela moi-même si vous voulez, offrit Mme Donnelly. Voyons, dans désirez-vous vous mettre en route ?

   - Le plus tôt possible. »

   Mme Donnelly jeta un coup d’œil à la pendule.

   « Il est déjà un peu tard, mais si Bill Atkins est disponible, je crois que tout pourrait être prêt vers dix heures. Cela vous donnerait amplement le temps d’arriver à destination avant la nuit.

   - Nous ne rentrerions donc ici que demain, dit Alice. Et encore n’est-ce-pas sûr, car il m’est impossible de savoir dès à présent s’il me faudra m’attarder là-bas longtemps ou non…

   - Cela n’a aucune importance : vous sachant sous la garde de Bill Atkins, je n’aurai aucune inquiétude à votre sujet », dit Mme Donnelly.

   Toutes les dispositions nécessaires se trouvèrent bientôt prises, et les jeunes filles se préparèrent rapidement. Quand elles arrivèrent au rendez-vous fixé à l’embarcadère par le guide, celui-ci constata d’un œil approbateur que ses clientes avaient adopté la tenue simple et pratique convenant à l’expédition : culottes de cheval et fortes chaussures montantes.

   Ils s’embarquèrent dans un canoë équipé d’un petit moteur auxiliaire. Tandis que l’embarcation filait à vive allure sur le lac, les jeunes filles se réjouissaient de cette promenade qui s’annonçait si agréable, et si rapide. On atteignit bientôt le premier portage, et, là Bill Atkins amarra son bateau.

 

Descriptif

Editions Hachette Bibliothèque Rose mini rose année 1984 ISBN 2010085647, état général assez bon, couverture rigide, tranche et dos un peu marqués et passés, pages moyennement jaunies, livre d’occasion relié format poche de 11,5x17,2 cm, 188 pages   

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