Fleuve Noir

SCHEER et DARLTON – L’humanité au crépuscule – Perry Rhodan 188

Réf: sf-fnpr188
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Description

Titre original « Menschheit im zwielicht » et « Ein seltsamer helfer » de K.H. Scheer ; « Aufbruch ins » de Wiliam Voltz et « Unsere stadt terrania » de Rainer Castor.

Traduit et adapté de l’allemand par Jean-Michel ARCHAIMBAULT, Michel VANNEREUX et Jean-Marc GASSER

Extraits

1/   Loin au nord-ouest, tranchant sur l’horizon et auréolés par la brume du petit matin, se distinguaient les reliefs les plus élevés des îles Tonga.

   Le glisseur aérien de Deighton s’était posé sur le pont d’un navire océanographique servant de base mobile à un bathyscaphe d’exploration. C’était de là que se coordonnait toute l’opération.

   L’émo-mécanicien examina le submersible discoïdal avec une méfiance évidente. L’engin paraissait sommeiller entre les flancs massifs du bateau-gigogne, dans un hangar ressemblant à un bief. Le château élancé surmontant sa carène en forme de conque atteignait presque le niveau du pont.

   - Il est temps, Monsieur, insista le commandant, un jeune officier aux mains déliées et au visage tanné par le soleil.

   Il appartenait au corps des aquanautes terraniens. Les membres de son équipage – trois hommes en tout et pour tout – avaient déjà pris place à bord du bathyscaphe.

   - Il règne en bas une pression voisine de neuf cents atmosphères, hésita Deighton. Êtes-vous certain que cette mince coquille résistera ? Vous savez, votre élément de prédilection n’est pas vraiment ma tasse de thé !

   Le commandant réprima un sourire. L’aversion du maréchal solaire vis-à-vis des grands fonds de la planète était de notoriété publique. Il faisait partie des gens qui se trouvaient infiniment plus à l’aise dans l’espace sans limites.

   - La fosse des Philippines est encore plus profonde, Monsieur. Et nous nous y sommes sentis très bien, même à onze mille mètres de la surface. Je vous en prie, passez devant !

   Deighton posa, sur le bord de l’engin aplati, un pied aussi précautionneux que s’il s’aventurait sur une croûte de glace traîtresse. En dessous du château, il découvrit peu après un poste central exigu. Les commandes lui étaient si étrangères qu’il sentit son malaise s’accentuer. De plus, le préposé aux barres de cap et de plongée paraissait léthargique. Tenant entre deux doigts le levier principal, semblable au manche à balai d’un avion d’antan, il vérifiait l’un après l’autre les divers systèmes directionnels.

   Dix minutes plus tard, le bief était sous l’eau. Le petit sous-marin fut expulsé, d’une façon vraiment antédiluvienne, par une chasse à air comprimé. Ce qui déplut encore davantage au chef de la Défense Solaire.

 

2/   La grotte était petite, chichement éclairée et équipée à la spartiate. Néanmoins, en cas d’urgence, cinquante à soixante personnes pouvaient s’y réfugier.

   Son seul accès s’ouvrait sous la surface d’un océan qui, sur Nosmo, le monde central de l’Impérieum de Dabrifa, passait pour être d’une beauté rare et offrir de magnifiques paysages côtiers.

   Dabrifala, capitale de la planète et du royaume stellaire, n’était éloignée que de quelques kilomètres ; elle avait été édifiée en bordure d’une vaste baie. Les colons terraniens qui s’étaient posés sur Nosmo environ neuf cents ans plus tôt n’avaient pas choisi sans raison un tel site pour y bâtir leur première implantation.

   Le golfe était une véritable perle de la nature, avec un climat très sain et de larges plages. La chaîne montagneuse qui le ceignait constituait une barrière contre les vents chauds soufflant de l’arrière-pays, une sorte de haut plateau assez élevé.

   Pour un engin aérien ordinaire, cette vaste mesa se trouvait à quelques minutes de vol. Entièrement constitué de roc, son soubassement lui assurait toute la résistance et la stabilité nécessaire à l’aménagement d’un spatioport.

   Dabrifala était la perle de l’Impérium qui, selon la dernière édition de la Minute Officielle d’Expansion, comptait six cent quatorze systèmes solaires dotés de nombreux mondes habitables. Ce que l’on appelait la « Minute d’Expansion » n’était en vérité qu’une simple liste soigneusement tenue à jour pour consigner les annexions réussies de planètes étrangères.

   Environ vingt personnes qu’on eût aisément prises pour des humains de Sol étaient rassemblées dans la grotte. Elles possédaient des armes radiantes de fabrication terranienne et paraissaient bien déterminées à les utiliser en cas de danger. Tous les canons étaient pointés sur la surface miroitante d’un bassin presque circulaire.

   - Verrouillez vos sûretés, enjoignit l’un des hommes dont la nervosité allait croissant. Un geste involontaire, et vous abattez une des plus importantes éminences de la Galaxie !

   Un de ceux qui lui faisaient face secoua la tête et lui décocha un regard sombre.

   - Si, avant de se pointer, il n’a pas envoyé la sonde-balise émettant le code valable pour aujourd’hui, alors nous tirerons. Vous êtes sur Nosmo, mon brave ! Un résistant ne survit ici que s’il réagit toujours avec une longueur d’avance. En tant que spécialiste de l’OMU, vous devriez le savoir ! Sans compter que vous êtes là depuis assez longtemps pour connaître exactement la situation. La police de Dabrifa encaisse bien les coups, mais elle les distribue encore mieux. Renoncez donc à des expériences qui pourraient vous être fatales !

 

Descriptif

Editions Fleuve Noir Space Perry Rhodan 188 année 2004 ISBN226507232X, état général assez bon, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,8 cm, 384 pages

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