Seghers

AGUESSE Pierre – Clefs pour l’écologie

Réf: d-sc9
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Description

Extrait

1/   L’écologie : voilà bien un terme à la mode comme l’est celui d’environnement ou celui de nuisance. Tout un chacun, pour être au goût du jour, fait de l’écologie, mais celle du biologiste n’est pas celle du sociologue, qui n’est pas celle du juriste ou de l’économiste. Chacun donne à ce vocable une signification différente, à tel point qu’il est devenu difficile de savoir ce qu’est l’écologie.

   Le mot fut créé à partir de deux mots grecs : La maison et la science, voilà un siècle, par le biologiste allemand Ernst Haeckel (1866), et la définition qu’il donnait alors de cette science peut être traduite de la manière suivante : « C’est la connaissance de l’économie de la nature, l’investissement de toutes les relations d’un animal à la fois avec son milieu inorganique et organique, incluant par-dessus tout ses relations amicales et antagonistes avec ceux des animaux et des plantes avec lesquels il entre directement en contacts. En un mot, l’écologie est l’étude de toutes ces interrelations complexes considérées par Darwin comme les conditions de la lutte pour la vie. Cette science de l’écologie a longtemps formé le principal élément de ce qui est habituellement considéré comme histoire naturelle. »

   Le créateur du terme mettait donc l’accent, d’une part sur l’économie de la nature, d’autre part sur les interactions et interrelations qui existent entre le milieu – organique et inorganique – et les êtres vivants. Il ne fait aucun doute que dans l’esprit de Haeckel l’écologie est une science biologique, une science de naturaliste qui consiste avant tout à considérer les êtres vivants, non plus sous le seul angle du collectionneur ou du systématicien, mais bien à regarder vivre les organismes.

 

2/   Fréquemment, à la surface des continents, la physionomie du paysage est uniforme sur de très vastes étendues, ce qui ne signifie pas obligatoirement que l’ensemble constitue un unique écosystème. Les immenses forêts de résineux du nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique forment un paysage monotone, mais, de place en place, cette monotonie est rompue par la présence de clairières, de rivières, de fleuves ou d’étangs. L’ensemble regroupe donc différents écosystèmes, mais il a paru nécessaire de donner des appellations particulières à ces paysages uniformes, une dizaine pour l’ensemble des continents : forêts de résineux nordiques, toundras, forêts feuillues tempérées, forêts tropicales humides et sèches, prairies, savanes et déserts. Ces vastes superficies où un véritable paysage est associée une faune spécifique sont dénommées Biomes.

 

Descriptif

Editions Seghers Collection Clefs 9 de 1971, état général assez bon, couverture souple, tranche et dos moyennement marqués et passés, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,5x17,5 cm, 240 pages

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