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ASIMOV Isaac – Un défilé de robots

Réf: sf-jal542
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Description

Titre original « The rest of the robots »

Traduit de l’américain par Pierre BILLON

Extrait

1/  Nouvelle : Le Robot AL-76 perd la boussole

   Les yeux de Jonathan Quell se plissaient d’inquiétude derrière leurs verres sans monture tandis qu’il franchissait en coup de vent la porte marquée « Directeur Général ».

   Il jeta sur la table le papier plié qu’il tenait à la main.

   - Regardez un peu, patron ! haleta-t-il.

      Sam Tobe fit passer son cigare d’un côté à l’autre de sa bouche et obéit. Sa main se porta sur sa joue mal rasée qu’elle parcourut en produisant un bruit de râpe.

   - Bon sang ! explosa-t-il. Que viennent-ils nous raconter là ?

   - Ils prétendent que nous n’avons envoyé que cinq robots types AL, expliqua Quell sans aucune nécessité.

   - Ils étaient au nombre de six, dit Tobe.

   - Six, bien sûr ! Mais ils n’en ont reçu que cinq à l’autre bout. Ils nous ont fait parvenir les numéros de série et l’AL-76 est porté manquant.

   Tobe renversa sa chaise en levant brusquement son énorme masse et franchit la porte comme en glissant sur des roues bien huilées.

   Cinq heures après – lorsque l’usine eut été démantelée depuis les ateliers d’assemblage jusqu’aux chambres à vide, que les deux cents employés de l’établissement eurent été soumis à l’interrogatoire au troisième degré – un Tobe en sueur, échevelé, lança un message d’urgence à l’usine centrale de Schenectady.

   A l’usine centrale, ce fut soudain comme une explosion de panique. Pour la première fois dans l’histoire de l’United States Robots, un robot s’était échappé dans le monde extérieur. Le plus important n’était pas la loi interdisant la présence de tout robot sur la Terre en dehors des usines autorisées de la société. Il existe toujours des accommodements avec la loi. Mais la déclaration faite par l’un des mathématiciens de la recherche avait beaucoup plus de portée :

   - Ce robot a été conçu pour diriger un Disinto sur la Lune. Son cerveau positronique a été équipé en fonction d’un environnement lunaire. Sur Terre, il va recevoir des milliards d’impressions sensorielles auxquelles il n’est pas préparé. Dieu seul sait quelles vont être ses réactions !

   Dans l’heure qui suivit, un avion stratosphérique avait décollé en direction de l’usine de Virginia. Les instructions qu’il emportait étaient simples :

   - Retrouvez ce robot et retrouvez-le vite !

 

2/   Nouvelle : Lenny.

   L’United States Robots avait un problème, et ce problème était celui de la population.

   Peter Bogert, mathématicien en titre, se dirigeait vers l’atelier d’assemblage lorsqu’il rencontra Alfred Lanning, Directeur des Recherches. Lanning fronçait des féroces sourcils et observait la chambre de l’ordinateur à travers la balustrade.

   A l’étage inférieur, sous le balcon, une procession de visiteurs des deux sexes et d’âges divers jetait des regards curieux alentour, tandis qu’un guide récitait un commentaire.

   - L’ordinateur que vous avez sous les yeux, disait-il, est le plus grand du monde dans sa catégorie. Il contient cinq millions trois cent mille cryotrons et est capable de traiter simultanément plus de cent mille variables. Grâce à son concours, l’U.S. Robots est à même de construire avec précision les cerveaux positroniques des nouveaux modèles.

 

3/   Résumé

   Dans Les robots, nous avons fait connaissance du Dr Susan Calvin, robopsychologue de l’United States Robots, Inc. Nous la retrouvons ici dans une nouvelle série de récits consacrés aux robots positroniques, c’est-à-dire garantis inoffensifs et dévoués à l’homme.

   Mais un robot prévu pour l’environnement lunaire ne peut-il être dangereux sur Terre en raison de sa programmation même ? Un autre ne peut-il nuire aux humains en croyant les protéger ? Est-il concevable de risquer la vie d’un homme pour sauver l’existence d’un robot prototype, d’un fabuleux prix de revient ?

   C’est à de tels problèmes que Susan Calvin va être confrontée, mais surtout à la terreur innée que suscitent les robots chez l’homme de la rue, qui voit toujours en eux la monstrueuse création du Dr Frankenstein.

 

Descriptif

Editions J’ai Lu 542 année 1974, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre broché d’occasion format poche de 10,9x16,6 cm, 247 pages

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