L’histoire

   Quelque part dans le Pacifique Nord, il existe une île enveloppée de brouillards qui est le paradis des phoques. Imap Noudiaka, la Déesse des animaux marins, a permis à un indien Ounoungoun de l’apercevoir et, depuis, la légende de cette île s’est transmise d’une génération à l’autre dans les huttes des Ounoungoun. C’est là que le capitaine de vaisseau Sila Ivanovitch Shayffrin l’a entendue, alors qu’il accompagnait en mission d’exploration l’amiral Nevodfikov.
   A la base de toute légende n’y-a-t-il pas une vérité ? Shayffrin n’a eu de cesse qu’il obtienne les fonds et les navires pour rechercher l’île. La peau de phoque est une denrée précieuse en cette fin du XVIIIe siècle mais, à vrai dire, l’appât du gain est moins fort que son désir de faire des découvertes et une fièvre joyeuse le brûle quand il arrive au port de Petropavlosk où il doit s’embarquer.
   Des trois bateaux qu’il a commandés un seul subsiste, carcasse incendiée, inutilisable. Est-ce un présage ? Pourtant, bravant hommes et éléments, Shayffrin réussira à partir pour cette expédition dont il a tant rêvé – et dont Georges Blond fait un récit d’une vérité et d’une puissance extraordinaires qui est un des meilleurs romans de mer et d’aventures contemporains.
   L’île de la déesse, traduit en de nombreuses langues a reçu aux Etats-Unis le Prix Denise Clairouin et été sélectionné et publié par le Reader’s Digest Condensed Book.

Editions Le livre de poche n°3262 année 1972, état général correct, couverture souple avec une trace de pliure en-haut à droite, tranche et dos un peu marqués, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,7 cm, 320 pages.