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CAMPBELL Ramsey – Le parasite

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Description

Titre original « The parasite » Ramsey Campbell 1980

Traduit de l’américain par Gérard Lebec

Extrait

1/   A mi-chemin, dans Fulwood Park, Rose s’immobilisa en contemplation devant un hêtre. C’était plutôt un bouquet d’arbres jaillissant du tronc gigantesque. Tout l’hiver, il était resté en sommeil, vaste explosion suspendue de bois et d’argent contre un ciel de froidure. Aujourd’hui, les sommités de ses branches se couronnaient de flammes vertes, son canevas de filaments ligneux était brodé de feuilles par le printemps.

   Ce dernier se répandait également sur le trottoir en palette d’herbes et de fougères. Dans les jardins, le genêt saupoudrait ses aiguilles de jaune vif. La blondeur de la pelouse se teintait de nouveau de vert et retrouvait les nuances pastel de son semis de fleurs sauvages. Même la boîte aux lettres, en face, semblait lancer des racines de verdure. Dans le parc de la résidence, au-delà des chaînes courant d’une borne à l’autre, des oiseaux prenaient leur envol, telles des feuilles mortes ressuscitées. Tout pressait Rose d’aller retrouver sa machine à écrire.

 

2/   Ils avaient atteint la brasserie en plein air. Au pied de la pagode à cinq étages, de nombreuses tables rondes au plateau peint en vert étaient disséminaient sur le gravier. Les effluves du beurre d’ail dérivaient depuis la cabane de rondins qui abritait les comptoirs du self-service. La plupart des tables étaient occupées – certaines par des bonnes sœurs sirotant leur bière – mais, à l’autre bout de la terrasse, il en restait une vide, à moins de considérer comme des clients les oiseaux qui s’y disputaient les restes d’un bretzel.

   L’homme se précipita vers cette table. De nouveau, il semblait moins inquiet d’être confronté à la foule qu’aux espaces découverts. La chaleur poisseuse, la luminosité qui se diffractait dans l’épaisseur des verres cannelés, tout rappelait à Rose les sensations de la migraine. Elle mit presque autant de hâte que l’homme à gagner la table.

   Diana s’installa près de Bill.

   - Demande-lui si Hitler a réussi à renaître.

   - Tu plaisantes ?

   - Non, vraiment. Il faut que tu lui demandes ça. (Son impatience était presque de la panique.) Vraiment, il faut que tu le fasses. Je t’en prie, Bill. Pose-lui la question.

 

3/   Résumé

   Que s’est-il passé cette nuit-là entre Peter Grace, le fondateur de la secte, et ses disciples ? Que comptait-il faire de l’enfant qu’on lui avait amené ? Nul ne le sait. Car on retrouvera le cadavre de Peter, la nuque brisée et ses disciples s’enfuirent, soulagés qu’il ait emporté son secret dans la tombe.

   La théorie était pourtant d’une redoutable simplicité, lorsqu’on est capable de quitter son propre corps par projection astrale, on peut aussi pénétrer le corps d’un autre individu, à condition de dominer sa personnalité. Un très jeune enfant, par exemple, est un excellent sujet…

   « Un tel individu peut-il vraiment mourir ? » se demandait Rose qui se sentait étrangement impliquée dans sinistre histoire.

 

Descriptif                                           

Editions J’ai lu Epouvante 2720 année 1986 ISBN 2277220582, Bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,8 cm, 416 pages

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