Le livre de poche

CHRISTIE Agatha – Le couteau sur la nuque

Réf: pt-ldp5419
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Description

Titre original « Lord Edgware dies » Agatha Christie 1933

Traduit de l’anglais par Louis Postif

Extrait

1/   Quelques jours plus tard, alors que je déjeunais en tête à tête avec Poirot, il me tendit une lettre qu’il venait de décacheter.

   - Que pensez-vous de cela, mon ami ?

   Le billet émanait de lord Edgware, dans son style bref et sec, le mari de Jane Wilkinson donnait rendez-vous à Poirot pour le jour suivant à onze heures.

   Je ne laissai pas d’être surpris. Je ne pensais pas que Poirot avait l’intention de tenir la promesse faite à l’actrice.

   - Eh non, mon, ce n’était pas seulement l’effet du champagne !

   - Loin de moi cette idée !

   - Mais si… en votre for intérieur vous vous disiez : afin de plaire à son hôtesse, le pauvre vieux à pris un engagement qu’il n’a pas l’intention de remplir. Sachez mon ami que la parole d’Hercule Poirot est sacrée.

   En prononçant ces derniers mots, il se redressa d’un air digne.

   - Bien sûr je n’en ai jamais douté, me hâtai-je de répondre. Mais je craignais que votre esprit n’eût été légèrement… comment dire ?... Influencé…

   - Je n’ai pas l’habitude de permettre à mon esprit de se laisser « influencer » selon votre expression. Le champagne le meilleur, la femme la plus jolie n’exercent aucun pouvoir sur l’esprit d’Hercule Poirot.

   - Vous vous intéressez aux projets matrimoniaux de Jane Wilkinson ?

   - Pas précisément. Son roman d’amour comme elle l’appelle, est simplement de l’ambition qui veut se satisfaire. Si le duc de Merton ne possédait ni titre ni richesse, il n’attirerait nullement l’actrice. Ce qui m’intrigue plutôt, Hastings, c’est le côté psychologique, l’étude des caractères et j’apprécie fort l’occasion qui se présente à moi d’observer de près lord Edgware.

 

2/   Résumé

   Aucune femme ne tuerait son mari après avoir crié sur les toits qu’elle est prête à le supprimer, du moins aucune dotée de bon ne sens et l’actrice Jane Wilkinson en possède autant que d’égoïsme, le détective Hercule Poirot l’a constaté quand elle le charge d’insister auprès de Lord Edgware pour qu’il accepte de divorcer, ce qu’il a refusé jusqu’ici.

   Et pourtant le lord est retrouvé assassiné après le passage de son épouse qui lui a rendu visite à dix heures du soir, les domestiques le jurent. Une douzaine de gens huppés jurent de leur côté que Jane dînait avec eux à cette heure-là. Conclusion : quelqu’un s’est fait la tête de Jane pour tuer le lord en toute impunité. Qui, sinon l’imitatrice Carlotta Adams ? A cette question, Carlotta ne répondra jamais : elle est morte empoisonnée peu après le décès de l’époux de Jane.

   L’empoisonneur est-il le meurtrier du lord ? Son neveu Ronald par exemple ? Ou Ronald est-il aussi une victime désignée ? Pour que Poirot s’engage sur la bonne piste et découvre le mobile et le mécanisme de la machination, il faudra une paire de lunettes, une moitié de lettre et un troisième cadavre à qui l’on a aussi piqué le couteau sur la nuque.  

 

Descriptif

Editions Le Livre de poche 5419 année 1985 ISBN 2253024996, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, intérieur assez frais, tranches des pages moyennement salies, livre broché d’occasion format poche de 11,2x16,8 cm, 256 pages

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