Fleuve Noir

COURCEL Pierre – La morte du ravin

Réf: pt-fnp681
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Description

Extrait

1/   Depuis lors, il avait guetté Pascale, attentif à tout, à son comportement, à ses humeurs, troublé devant ses silences, se demandant alors à quoi, à qui plutôt, elle pensait.

   Ce vendredi soir, sa femme était rentrée d’Arles assez tard, précédant de peu Laure et Clément Laroche.

   Le visage de Pascale était lisse et tranquille. Bruno avait cependant remarqué qu’elle était fraîchement maquillée, avec discrétion d’ailleurs. Elle était enjouée et avait plaisanté au cours du repas. Françoise était là et c’était elle qui lui avait donné la réplique.

   Evidemment, elle avait eu le temps de s’habituer à la situation, trop nouvelle pour Bruno qui avait gardé le silence.

   Après le départ de Françoise, Pascale s’étonna :

   - Tu n’avais pas l’air en train ce soir. Tu n’as presque rien dit !

   - J’avais mal au crâne ! Je suis resté trop longtemps au soleil.

   - Mais tu dois faire quelque chose…, te soigner…

   - J’ai pris deux comprimés d’aspirine avant ton arrivée.

 

2/   Bruno, chemise bleue claire largement ouverte sur la poitrine, les cheveux sombres en désordre, était debout à deux mètres d’elle et l’observait avec amusement.

   Il n’avait pas réussi à se concentrer sur son travail, avait vite conclu qu’il ne ferait rien de bon en insistant et s’était résigné à ranger ses documents.

   Voyant la pelouse déserte, le garçon avait poussé une pointe jusqu’à la maison de Christine.

   - Je te croyais en train de travailler ! sourit-elle. Le courage te manquait ?

   - Le courage, c’est avoir envie de faire quelque chose. Je ne me sentais pas l’esprit ouvrier, pas plus que toi ! dit-il en montrant le papier froissé, devant elle.

   - Précisément, Françoise m’avait affirmé que tu avais envie de travailler…

   - Si tu crois tout ce que raconte ta cousine…

   - Elle m’avait rapporté aussi ton désir d’être seul…

   - Françoise est complètement idiote. Je ne me sentais pas la patience de soutenir la conversation avec elle et je lui ai débité le premier truc qui me passait par la tête afin de m’en débarrasser.

 

3/   4e de couverture

   Le destin se permettait des farces sinistres… Depuis de longs jours, Bruno se demandait quel était le meilleur moyen de se débarrasser de Clément, son rival… Et Pascale était morte…

   Cela tenait du cauchemar et lui paraissait inconcevable…

   Il se redressa, s’interdisant de se laisser aller au désespoir devant les autres… Ces autres qui jouaient la comédie de l’amitié mais se jalousaient et étaient prêts, maintenant, à se déchirer…

 

Descriptif

Editions Fleuve Noir Policier 681 année 1968, Assez Bon Etat général, Des écritures sur la pages de garde et du titre, couverture souple, tranche et dos moyennement passés et marqués, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché moyen format de 11,2x17,7 cm, 256 pages

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