Photographies de Jean-François Amann
 
Extrait de la préface
 
   Avant de devenir françaises, les pâtes sont passées par la Chine puis par l’Italie. Rien de déshonorant puisque ces deux pays possèdent les deux meilleures cuisines du monde, après la nôtre, évidemment.
   On attribue à Marco Polo l’insigne privilège d’avoir ramené de Chine ce trésor inestimable qu’est la nouille. Il est vrai qu’il s’agissait là d’une manière nouvelle de consommer le blé, céréale reine d’une grande partie du globe et notamment de notre Europe.
   Le pain, la pâtisserie et les pâtes alimentaires sont cousin et cousines, car ils partent des mêmes bases : la farine, l’eau et le sel. Que l’on ajoute du levain ici ou des œufs là, que l’on cuise au four ou à l’eau bouillante et le résultat s’en trouve complètement bouleversé ! C’est là le miracle, la magie, l’alchimie de la cuisine !
   En règle générale les pâtes du commerce sont fabriquées avec du blé dur, variété pauvre en amidon mais riche en gluten, ce qui en fait un aliment haut en protéines, presque autant que le fromage ou la viande.
   Nourrissantes et économiques, les pâtes n’en demeurent pas moins la base d’une infinité de plats délicats et savoureux.
   L’adjonction de multiples sauces et la diversité même des pâtes laissent la place à d’innombrables combinaisons gastronomiques.
   Nous allons passer en revue les meilleurs façons d’utiliser les pâtes pour en faire soit de délectables entrées, soit des garnitures succulentes, soit des plats de résistance alléchants.

Editions Créalivres année 1984, ISBN 2867210156, état général correct, couverture rigide, un « petit mot » manuscrit sur la page de titre, tranches des pages légèrement salies, intérieur frais, livre d’occasion relié format de 10x18,8 cm, 93 pages.