Le livre de poche

DAYAN Moshé – Journal de la campagne du Sinaï

Réf: d-ldp2320
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Description

Traduit de l’anglais par Denise MEUNIER

Extrait

1/   La campagne du Sinaï a été le résultat d’une aggravation dans le conflit qui opposait Israël et les Etats arabes voisins pour des raisons de politique et de sécurité, jointe à la décision anglo-française d’établir par la force un contrôle sur la zone du canal de Suez.

   Sans cette dernière opération, il est douteux qu’Israël eût lancé sa campagne et, s’il ‘avait fait, elle aurait eu un caractère, aussi bien militaire que politique, différent.

   Inversement, si les Etats arabes, conduits par le chef de l’Egypte, n’avaient pas poursuivi une politique d’hostilité sans cesse plus marquée à son égard, Israël n’aurait pas eu recours aux armes, même quand la crise de Suez entre l’Egypte, la Grande-Bretagne et la France eut explosé en un affrontement militaire.

   Les connexions existantes entre l’action anglo-française à Suez (Opération « Mousquetaire ») et la campagne israélienne du Sinaï sont étudiées au cours du Journal, mais il est nécessaire de dire quelques mots des événements dont l’évolution a amené le gouvernement israélien à prendre la décision de se battre.

 

2/   Le seul officier supérieur indemne, un commandant, avait subi un tel choc qu’à tous nos appels radio il répondait : » Oui, oui » ; complètement hébété, il ne comprenait pas ce que nous lui disions. Sur ce, le général commandant la brigade a fait venir à l’appareil l’autre officier valide, qui n’avait que 21 ans, et lui a confié la responsabilité de l’unité. Le lieutenant a alors rassemblé ses hommes qui, tout en tirant sur les assaillants pour les tenir en respect et en traînant morts et blessés, sont parvenus à atteindre le sommet d’une hauteur où ils ont organisé leur défense.

   A notre PC avancé, nous nous rendions compte de la situation générale. Les communications fonctionnaient bien. Il était évident que l’unité ne pouvait briser l’étau de la Légion par ses propres moyens pour rejoindre le territoire israélien et moins encore en ramenant ses tués ou blessés. Trois mesures essentielles devaient donc être prises. La première et la plus urgente – permettre à l’unité de tenir. Ses munitions s’épuisaient rapidement et déjà les Jordaniens avaient une puissance de feu nettement supérieure. La seconde – envoyer des renforts qui essaieraient de faire leur jonction avec les assiégés et de les aider à se dégager pendant les heures d’obscurité. La troisième – préparer un groupe important capable d’effectuer une percée et la jonction de jour si l’action de nuit échouait.

 

Descriptif

Editions Le Livre de poche 2320 année 1973, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,7 cm, 352 pages

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