Tallandier

DELLY – Des plaintes dans la nuit

Réf: rf-tdpdn
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Description

Extrait

1/   En venant le lendemain apporter le déjeuner à sa jeune maîtresse, Léna remarqua avec surprise ses traits un peu tirés. A l’observation qu’elle lui en fit, Genofeva répondit :

   - J’ai peu et mal dormi, en partie à cause de cette affreuse plainte d’hier soir. Avez-vous entendu, Léna ?

   - Absolument rien, mademoiselle.

   - Je n’ai cependant pas rêvé ! Mais votre chambre donne peut-être sur l’esplanade ?

   - En effet, mademoiselle.

   - Ah ! C’est cela !... Il faudra que je m’informe près de Mme Stollman… Ouvrez vite les volets, ma bonne Léna, car je ne suis pas matinale aujourd’hui.

   Les volets poussés, le jour ensoleillé fit irruption dans la chambre. Genofeva dit gaiement :

   - Quel dommage d’être au lit quand tout est si frais, si charmant au-dehors !... Ah ! Qu’est-ce que cela ?

   Elle prêtait l’oreille au son un peu lointain d’une cloche.

   - Y a-t-il une église catholique dans les environs ?

   - Dans la vallée, oui, mademoiselle. C’est la chapelle du château de Wilbach, où se rendent les quelques catholiques du pays.

   - il sera un peu gênant pour nous d’être obligées d’aller ainsi chez des étrangers pour les offices.

   - Oh Il paraît que la chapelle est quelque peu indépendante du château et que l’on y ente sans déranger personne. La mère du jeune seigneur, la comtesse de Gheldorf, est tout à fait simple et aimable, m’a dit Mme Stollman.

 

2/   Résumé

   Ruinées, Genovefa et sa sœur Héloïse de Herstein, toutes deux orphelines, sont recueillies par un cousin de leur mère, le comte de Redwitz. Personnage dur que ce dernier, autoritaire, orgueilleux au suprême degré, qui n’a jamais pardonné à son fils Magnus son mariage et fait élever durement les enfants nés de cette union, Adelina et Johann. Insensible, il ne parle jamais de ce fils, mort au Pérou, prétend-il, et s’oppose avec violence à l’amour qui naît entre Genofeva et le comte Odo de Gheldorf.

   Mais la jeune fille n’est pas d’un caractère à plier sous le joug du comte de Redwitz. Un combat sans trêve les oppose l’un à l’autre. Un soir, Genofeva s’immobilise soudain au milieu de sa chambre. Saisie d’effroi, elle venait d’entendre un cri – ou plutôt une sorte de sanglot, une plainte singulièrement poignante… Il semblait provenir d’un bâtiment dépendant de l’ancien monastère du château. Ce cri, qui appelle assistance et ces plaintes dans la nuit, vont déclencher un drame…

 

Descriptif

Editions Tallandier de 1975, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur assez frais, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11,7x18,2 cm, 256 pages

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