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DELLY – La louve dévorante

Réf: rf-tdld
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Description
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Extrait

1/   Comme elle l’avait annoncé, Mlle de Winfeld se présenta dans l’après-midi à la maison Fauveclare et fut introduite au salon par Donatienne, qui l’enveloppait de coups d’œil discrets mais investigateurs et fort méfiants. Car la méfiance était de règle chez la vieille femme, à l’égard des étrangers appelés à franchir le seuil du logis. Tant qu’elle ne les connaissait pas bien, elle les considérait d’un œil sans bienveillance et ne leur accordait que les marques d’une stricte politesse. En outre, elle se piquait d’être observatrice et de reconnaître très vite les êtres dangereux.

   Anne, qui travaillait dans la salle des Chasses, la vit apparaître avec une mine assombrie. Elle entendit une voix presque funèbre qui disait :

   - La demoiselle au drôle de nom est là, mademoiselle Anne. Prenez bien garde, je vous avertis, car ça, c’est un démon !

   - Voyons, Donatienne, que signifie ?...

   Anne regardait avec une surprise mêlée de sévérité la vieille figure maigre aux rides profondes, où brillaient de petits yeux encore vifs.

   Donatienne plissa les lèvres, ce qui lui donna un air de dédain, et dit avec un peu d’impatience :

   - Vous êtes trop bonne, vous, mademoiselle ; vous êtes disposée à ne pas trop voir les défauts des gens, par charité chrétienne. Mais il faut pourtant se défier, quand les loups entrent dans une maison.

 

2/   Résumé

   La venue, à la maison des Belles Colonnes, où vivent les Fauveclare, de dona Encarnacion, comtesse de Villaferda, de son fils don Rainaldo et de sa toute jeune épouse Dona Enriqueta, marquera le début d’une période néfaste aussi bien pour cette branche espagnole de la famille Fauveclare que pour la branche française.

   Melchior Fauveclare, veuf, y vit avec ses deux enfants Aubert et Isabelle, et avec sa sœur Anne.

   Peut-être les motifs de discordes entre les deux familles se fussent-ils, à la longue atténués si l’âme damnée de dona Encarnacion, l’intrigante Claudia de Winfeld, que les fils de Melchior appellent « la louve dévorante » ne les entretenait à plaisir. Quels drames se préparent dans cette atmosphère empoisonnée ? Et quel martyre aussi doit supporter la faible et malheureuse Enriqueta qui dot vivre sous la férule d’une belle-mère orgueilleuse et au cœur sec et qui n’a même pas la ressource de recevoir de son mari, dominé par sa mère, aide et assistance ?

 

Descriptif                                           

Editions Tallandier Floralies année 1975, Assez Bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, intérieur frais, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11,7x18,2 cm, 256 pages



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