Librairie des Champs-Elysées

DURBRIDGE Francis – L’autre homme

Réf: pt-cdm166
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Description

Titre original « The other man »

Traduit de l’anglais par Perrine VERNAY

Extraits

1/   Ford, quarante-cinq ans, brun, de belles proportions, inspirait la confiance. Son visage habituellement sévère, s’éclairait parfois d’un sourire plein de charme. Intransigeant, Ford avait durement acquis la réputation de ne jamais désespérer. Il menait à bien les énigmes les plus insolubles ; les crimes sans mobiles ni suspects ne résistaient jamais longtemps à ses examens.

   Le photographe rangeait déjà son attirail.

   - Terminé, Morris ?

   - Oui, chef.

   - Si vous rencontres le sergent Broderick, dites-lui donc de faire un saut jusqu’ici.

   La haute taille et le visage en lame de couteau de Broderick s’encadrèrent bientôt dans le chambranle. L’homme semblait énergique et sûr de soi. Le sergent avait gagné ses galons à l’âge de vingt-neuf ans ; Ford y songeait parfois avec mélancolie et se rappelait ses dix ans de faction dans la rue. La vigoureuse personnalité de Broderick, et son intelligence, lui vaudraient un jour d’atteindre les hauts grades de sa profession. Ford se félicitait d’avoir pour collaborateur ce détective de premier ordre.

   - Le docteur est venu ? s’enquit le sergent en entrant dans la pièce.

   - Ils ont envoyé Jennings.

   - Je suppose qu’il sait reconnaître un macchabé quand il en voit un. Qu’a-t-il dit de celui-ci ?

   - Comme d’habitude. Impossible de tirer une conclusion avant l’autopsie.

   - Il a fait des progrès… Pensez-vous qu’il est vraiment mort ?

   - Vous n’en verrez jamais de plus sûrement trépassé. Qu’avez-vous découvert jusqu’ici ?

 

2/   - Je suis un journaliste indépendant, et l’Angleterre est un pays où le culte de la liberté…

   - Mais où la détention de preuves est considérée comme une faute des plus graves.

   - Qui détient des preuves. J’ai découvert des faits, et chacun peut en faire autant – Il se retourna vers Katherine sans cesser de sourire. – Si Miss Walters a vu quelque chose, ou quelqu’un, jeudi après-midi, et l’a caché à al police, cela constitue un cas de détention de preuves beaucoup plus net.

   Craven croyait devoir prendre un air de triomphe.

   - Je n’ai rien vu jeudi après-midi qui soit de nature à intéresser la police, rétorqua Katherine sèchement.

   - Vraiment ! Et pourquoi vous a-t-on questionnée ?

   - J’étais sur l’eau ce jour-là. C’est tout.

   - La police n’interroge pas les citoyens sans d’excellentes raisons, Miss Walters.

   - Je ne doute pas un seul instant que vous soyez très au fait des procédés de la police, repartit Katherine, et je suis convaincue que cela vous sera de la plus grande utilité avant longtemps.

   - Je ne vous comprends plus.

   - On vous interrogera demain matin, monsieur Craven.

 

3/   Résumé

   Que faisait le professeur David Henderson sur le house-boat peu de temps avant que le crime soit découvert ? Et pourquoi refusa-t-il de dire la vérité à la police ?

   Francis Durbridge est un maître dans l’art d’écrire des récits sinistres sans éclats… c’est un auteur qui peut faire frémir par suggestion, faire naître l’effroi dans la nation sans élever la voix, sans tirer un coup de feu ou même verser une goutte de sang.

 

Descriptif

Editions Librairie des Champs-Elysées Club des masques 166 de 1973, Etat général Moyen, couverture souple, tranche et dos moyennement passés et marqués, pages jaunies, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,7 cm, 256 pages

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