ESTEROLLE Nicole – ABC de l’art dit contemporain

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Description

Extraits

1/   Les mots « Art » et « Artiste » évoquent aujourd’hui des contenus très divers et même absolument contradictoires.

   L’image la plus visible de « l’artiste contemporain », celle qui occupe écrans et gros titres de la presse, est celle de l’artiste dit « bankable », une valeur financière sûre. Elle a remplacé l’image de l’artiste « d’avant-garde », engagé dans la déconstruction d’un monde mauvais et néanmoins adoubé par des institutions, plus anciennement celle de l’artiste » génie », incompris, romantique et moderne, et plus loin encore celle du Prix de Rome, élu à l’Académie.

   Pour souligner l’origine de ce concept anglo-saxon qui a vu le jour à New York, entre Wall Street et le MOMA, et nous l’écrirons avec un K.

   Les conseillers financiers en patrimoine l’appellent « Blue chip », terme en vigueur à Wall Street évoquant les jetons bleus en usage au poker, trahissant l’atmosphère du jeu qui l’entoure. En peu de mots, c’est l’artiste dont les pièces se négocient au-dessus du million de dollars en salle des ventes.

   Le terme « Bankable » signifie que le produit « Art contemporain » est un effet de commerce réescomptable par un établissement financier auprès d’une banque centrale – c’est donc une valeur assurée, « sans risque. Le seul nom de l’artiste devient un « titre » qui a, de ce fait, le pouvoir de produire un retour sur investissement. Il est disponible pour de multiples usages, à la fois financiers et monétaires. Il peut servir de caution pour un prêt, engendrer du cash par-dessus les radars du fisc et des frontières, etc.

   Les conseillers en gestion du patrimoine » considèrent l’achat d’œuvres d’artistes « bankables » comme une niche fiscale incontournable, plus rentable quoique moins sûre que les investissements en titres forestiers et viticoles.

   Il est probable que le concept de « niche fiscale » ait inspiré la création de « balloon dog » par l’ex-trader Jeff Koons, existant en sept exemplaires. En plastique et gonflé à l’hélium, elle exprime aussi la nature essentiellement éphémère, gazeuse et bullesque de ce produit financier dérivé, sécurisé.

   La métaphore hautement financière de Balloon dog a atteint 58,4 millions de dollars en 2015, enchère la plus haute jamais obtenue pour un artiste vivant. Mais, un fait nouveau est troublant : depuis deux ans ce record historique n’a pas été battu… que présage-t-il ?

 

2/   Résumé

   Cet ouvrage est un remède reconstituant, régénérant, reconstructif, pour panser les plaies encore vives résultant de quarante années de « déconstruction », de « burénisation », de « désartification » systématique de l’art et de persécution de la peinture, menées par un appareil d’Etat de type totalitaire et d’émanation bureaucratico-financière.

   Il apportera informations et éléments de réflexion, de façon aussi ludique et roborative que possible, afin de nettoyer le paysage de l’art des monstrueuses enflures dites contemporaines, lesquelles en obstruant la vue, la pensée et la respiration des citoyens, empêchent la révélation de la création d’aujourd’hui, qui n’a jamais été aussi belle, abondante et diversifiée.

   La preuve de l’existence et de la richesse de cette création est donnée à la fin de ce livre, avec une liste non exhaustive, de 2500 artistes que j’ai « cueillis » en me promenant sur internet et que j’aime, parce que chacun d’eux est libre, inventif, courageux, généreux, déterminé, sincère, intègre, unique, surprenant et vraiment « contemporain ».

   Je remercie des amis de Kerros, Christine Sourgins, Jean-Pierre Cramoisan, François Derivery et Christian Noorbergen pour leur aimable et complice contribution à la « définition » de quelques-uns des mots de cet abécédaire.

   L’auteur : Artiste, critique d’art, galériste ? Peu de gens connaissent l’identité réelle de la personne connue ou non, qui sa cache sous ce pseudonyme : Nicole Esterolle. Elle a choisi cette « clandestinité » pour que son éventuelle notoriété ne perturbe pas la qualité des informations et des réflexions fournies dans les irrévérencieuses chroniques qu’elle livre mensuellement à une trentaine de milliers d’abonés. Son premier livre a succès paru en 2015, « La bouffonnerie de l’art contemporain », a commencé à faire trembler les imposteurs.  

 

Descriptif

Editions Jean-Cyrille Godefroy de 2017 ISBN 9782865532902, Bon état général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché grand format de 14,3x22,2 cm, 238 pages.

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