Hachette

FISCHER Marie-Louise – Christine la sauvageonne

Réf: j-hbrmlfcs
1,50 € TTC
 En stock
Ajouter au panier
Description

Texte français de Lisa Rosenbaum

Illustrations d’Anne-Claude Martin

Extrait

1/   Christine demeura longtemps sous le choc de l’affreuse nouvelle. Pourtant elle n’arrivait pas à croire que le docteur Korner avait parlé sérieusement. Et comme il ne revint pas sur le sujet ce jour-là ni au cours des semaines suivantes, elle retrouva peu à peu sa sérénité.

   Mais l’avertissement de son père avait portait : elle surveilla sa conduite. Elle ne manqua pas une seule fois l’autobus – à l’exception du jour où elle flâna à Rosenheim après la classe et ne rentra qu’à cinq heures (en Allemagne, il n’y a pas d’école l’après-midi). Comme ses parents ne lui firent aucune observation, Christine espéra qu’ils ne s’en étaient pas aperçus.

   Son bulletin scolaire se révéla meilleur qu’elle ne l’avait escompté. Ses parents se montrèrent satisfaits. Tout allait donc pour le mieux ! La perspective de n’avoir plus, pendant six longues semaines, à se lever à l’aube et à se rendre chaque jour en ville l’enchantait. Elle dormait aussi longtemps que possible, puis elle se faufilait hors de la maison avant que sa mère n’ait pu lui demander un service. Elle se promenait dans la forêt et les prés, s’installait dans les coins où, cachée par des arbres ou des buissons, elle pouvait lire tranquillement pendant des heures.

 

2/   Mais Christine n’avait nullement l’intention de faciliter la tâche à ses parents. Pendant les quinze jours qui précédèrent la rentrée, elle desserra à peine les dents et réprima tout sourire. On voulait l’envoyer en internat ? Eh bien, elle ferait sentir à tout le monde, qu’elle était malheureuse et se considérait victime d’une injustice !

   Sa mère lui présenta la vie au pensionnat sous le meilleur jour ; Christine resta impassible.

   Même lorsque Mme Korner l’emmena un après-midi faire des courses à Rosenheim, elle ne manifesta aucun entrain. Pour le pensionnat, elle avait besoin d’une garde-robe plus fournie : au cours Joseph, elle n’aurait pas de maman pour laver, repasser et raccommoder constamment ses affaires. Il fallait donc acheter du linge, des collants, des chaussettes, des jupes, des pantalons, et des pull-overs. Affectant la plus grande indifférence, elle se laissa traîner d’un magasin à l’autre.

 

3/   Christine se rue vers la sortie du collège. Elle tambourine des deux poings sur la porte en criant :

   « Laissez-moi sortir ! Je ne veux pas rester ici ! »

   Ses camarades s’empressent autour d’elle et tente de la consoler.

   « Le collège est très agréable, tu verras. Nous rions beaucoup ! »

   Christine les repousse. Pourtant elle risque bientôt de s’apercevoir qu’il peut être très amusant d’être pensionnaire et que ce n’est pas toujours drôle de jouer les sauvageonnes…

 

Descriptif

Editions Hachette Bibliothèque Rose année 1974 ISBN 2010012445, Etat général assez Bon, couverture rigide, tranche et dos un peu marqués et passés,  pages jaunies, tranches des pages moyennement salies, livre relié d’occasion format poche de 11,7x17,3 cm, 152 pages

Produits pouvant vous intéresser