Robert Laffont

HICKOK Lorena A. – L’histoire d’Helen Keller

Réf: j-rlpv36
6,00 € TTC
 En stock
Ajouter au panier
Description

Titre original « The story of Helen Keller »

Traduit de l’américain par Renée Rosenthal

Extrait

1/   La bataille du petit déjeuner fut la première, et la plus violente, de celles qui mirent aux prises Helen et l’Etrangère, mais elle fut tout de même suivie de beaucoup d’autres.

   Quand elle eut vécu une semaine chez les Keller, Ann comprit que si elle n’éloignait pas Helen de ses parents, elle ne pourrait absolument rien en faire. Lorsqu’elle punissait l’enfant pour l’habituer à la discipline, à l’obéissance qui lui seraient indispensable pour « apprendre » ultérieurement quelque chose, ses parents intervenaient immédiatement. Le père, surtout, ne pouvait pas supporter de voir sa fille pleurer. Li, qui était le seul à avoir un semblant d’autorité sur Helen, ne pouvait pas s’habituer à voir « L’Etrangère » prendre sa place. Il se méfiait d’elle et prenait systématiquement le parti de l’enfant contre celui de l’institutrice.

   Il en était d’ailleurs très malheureux car il souhaitait en même temps, de toutes ses forces qu’Ann réussit à faire sortir Helen de son isolement.

   Helen sentit immédiatement que ses parents lui donneraient toujours raison contre l’Etrangère. Chaque fois que l’Etrangère voulait lui imposer sa volonté, elle se précipitait vers eux, qui, en effet, cédaient toujours.

 

2/   L’hiver suivant, Helen et Ann Sullivan retournèrent à l’Institution Perkins. Helen était enchantée de retrouver ses amis, et Ann devait mettre au point avec le docteur Anagnos un programme d’études pour l’enfant qui faisait des progrès beaucoup plus rapides que tout ce que l’on aurait pu espérer.

   C’était le premier hiver qu’Helen passait dans le Nord. Elle se réjouissait énormément à l’idée de « voir » de la neige, car à Tuscumbia, il faisait toujours chaud et l’on ne savait pas ce qu’était la neige en Alabama.

   Ann et Helen étaient arrivées à Boston à l’automne et Helen avait déjà été surprise parce qu’il y faisait tellement plus froid qu’à la maison. Dans le Nord, il n’y avait pas de mimosa, ni de tulipier, mais la petite fille aimait marcher dans le parc et faire craquer les feuilles mortes sous ses pieds. Les doigts de son institutrice lui racontaient :

   - Les arbres sont tout noirs et nus. Leurs branches se découpent sur le ciel comme une dentelle. Ce n’est pas gai et doux comme dans le jardin de Tuscumbia, mais c’est très beau tout de même.

 

3/   Résumé

   Née dans le sud des Etats-Unis, à la fin du siècle dernier, Helen Keller est sourde, muette et aveugle. Murée dans sa nuit, son destin semble scellé : elle grandira, tel un petit animal, sans pouvoir communiquer avec les autres êtres humains. C’est alors qu’une merveilleuse institutrice s’attachera à conduire Helen sur le sentier le plus étroit qu’on puisse imaginer, celui du seul toucher, vers la connaissance du monde. Grâce à l’alphabet, proche de celui du Morse, qu’elle tapote dans la main de la fillette, Ann Sullivan lui enseignera peu à peu les notions des choses, la lecture et l’écriture en Braille. Helen fera de fortes études et décrochera même un diplôme d’université. Cette extraordinaire aventure spirituelle – qui a inspiré une pièce de théâtre célèbre : Miracle en Alabama – passionnera les lecteurs de « Plein Vent » et tout particulièrement les jeunes filles.       

 

Descriptif

Editions Robert Laffont Plein Vent 36 année 1968, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur assez frais, tranches des pages moyennement salies et jaunies, livre d’occasion broché grand format de 13x21 cm, 256 pages

Produits pouvant vous intéresser