Albin Michel

HUTIN Serge – L’amour magique

Réf: eso-amsham
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Description

Révélations sur le tantrisme

Extrait

1/   S’il existe une idée encore couramment répandue en Occident, c’est bien celle du caractère dégradant et pervers prêté, par nature, à la sexualité. Qu’aurait été le péché originel sinon le fait même d’avoir « croqué la pomme », comme on dit familièrement, autrement dit d’avoir eu commerce sexuel ?

   Même chez les incroyants, cette hantise millénaire n’est pas, en bien des cas, sans avoir laissé ses traces difficilement effaçables. Ce serait, pense-t-on toujours, par le sexe que l’homme, bien plus encore que par l’ivrognerie ou la drogue, descendrait aux pires abîmes de la dégradation, de la souillure, du péché. Reste à savoir si cette condamnation puritaine de la sexualité aurait vraiment le droit, comme elle le fait, de se réclamer d’un christianisme vrai, fondamental, authentique. Quoi qu’il en soit, cette attitude se trouve encore – avouons-le – largement répandue dans maints milieux.

   Nous voulons parler de cette condamnation catégorique de la sexualité, toujours si volontiers considérée comme souillure par essence : la nécessité physiologique de cette fonction perverse, qui se trouve nécessaire hélas à la perpétuation de l’espèce. D’où l’attitude, encore si courante, qui consiste à considérer la sexualité à la fois comme le pire des péchés et comme un devoir impératif pour tout couple marié soucieux de ses responsabilités. Il faudrait donc parvenir – selon ce point de vue rigoriste intransigeant – à accomplir l’acte sexuel comme une nécessité impérative, mais sans y prendre aucun plaisir.

 

2/   Résumé

   On constate le déchainement actuel, exploité et commercialisé, des diverses formes d’érotisme ». Mais ce phénomène – réaction normale sans doute, à tant d’années de rigorisme – a-t-il apporté une véritable libération sexuelle ? La réponse semble négative.

   On constate, d’autre part, un engouement croissant des Européens pour les formes orientales de magie et d’ésotérisme, alors que l’équivalent exact s’en retrouve dans les traditions occidentales. Deux phénomènes qui semblent opposés. Mais le sont-ils vraiment ? N’existe—il pas tout un système – appelé tantrisme – où la maitrise magique de la sexualité constituerait l’instrument même d’une ascèse, d’une véritable voir libératrice ?

   L’auteur s’attache tout spécialement à détruire l’idée courante selon laquelle le tantrisme serait un phénomène spécifiquement oriental, circonscrit à l’hindouisme et au bouddhisme. Il prouve par des documents irréfutables l’existence – y compris jusqu’à l’époque moderne – d’un tantrisme occidental. L’illumination intérieure, l’ascèse initiatique, les grandes révélations magiques ne sont pas réservées à l’être solitaire : en Orient comme en Occident, la traversée victorieuse des apparences sensibles peut être réalisée par un couple prédestiné.

   Serge Hutin montre l’impossibilité de comprendre les plus hauts secrets de l’alchimie traditionnelle sans faire appel à l’étude du tantrisme. L’amour magique peut triompher de toutes les limites de l’état humain ordinaire, y compris – s’il faut en croire les témoignages les plus étranges – le vieillissement et la mort.

 

Descriptif                                           

Editions Albin Michel Les chemins de l’impossible de 1971, état général Moyen, couverture souple, tranche et dos moyennement marqués et passés, intérieur assez frais, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché moyen format de 14x21,2 cm, 224 pages + 12 de photographies en noir et blanc imprimées sur papier glacé.

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