Presses de la cité

KARLINS Marvin et ANDREWS Lewis - Gomorrhe

Réf: sf-pcf17
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Description

Titre original « Gomorrah » Marvin Karlins et Lewis Andrews, 1974

Traduit de l’anglais par Odile SABATHE-RICKLIN

Extraits

1/   L’ancienne station de métro de la 7e Avenue par laquelle on accédait à Oasis Un avait été transformée en véritable forteresse. Bien qu’amplement prévenu, Victor Slaughter ne put retenir un mouvement de stupeur devant l’énormité des changements survenus depuis son dernier séjour. A en juger par ce qui l’entourait, il avait la nette sensation de pénétrer dans une ville au bord de l’état de siège. Hommes et machines allaient et venaient au rythme martial des casernes et des convois militaires. En l’air, de scintillants globes de vitracier se déplaçaient lentement le long de rails argentés – énormes araignées de cristal qui observaient, épiaient, enregistraient… A intervalles réguliers, les canons des mitrailleuses antiémeutes émergeaient de leurs nids, balayant inlassablement le terrain de leurs museaux noirs…

   L’ensemble n’était pas loin d’évoquer, pour Victor, les silos à missiles qu’il avait visités au cours de son entraînement. Rien n’y manquait. Pas même le revêtement de Rillium ni les installations capables de reproduire artificiellement l’atmosphère.

   Mais alors que dans les bases de missiles on croisait des visages sombres et affairés, ici, les policiers arboraient tous le même sourire de commande, au point que leurs visages paraissaient avoir été coulés dans le même moule.

   Le personnel de sécurité d’Oasis Un avait certainement reçu pour consigne d’avoir à se montrer aimable et poli envers les visiteurs.

 

2/   La conférence se tenait dans ce qui avait été, quelques années auparavant, une salle de réunion réservée aux courtiers de Wall Street et que le Quartier Général d’Oasis avait récupérée après que la décentralisation eut vidé New York de tout ce qui, de près ou de loin, avait trait aux affaires. La vaste pièce était richement agencée – lambris de teck, longues tables d’acajou, immense tribune de marbre surmontée d’un pupitre, de marbre également – et la présence, en cet endroit luxueux, d’une assemblée e policiers avait quelque chose d’incongru.

   Victor dut jouer des coudes pour se rapprocher de l’estrade sur laquelle un homme, en qui il reconnut immédiatement le capitaine Anderson, avait déjà ouvert la séance.

   - Messieurs… Un peu de silence. Je vous prie. Le temps est une denrée rare que nous n’avons pas les moyens de gâcher. Je vais donc passer immédiatement la parole au Commissioner Charles qui vous communiquera les derniers renseignements concernant l’affaire en cours, après quoi je distribuerai à chacun de vous son affectation.

 

3/   Résumé

   Passées les limites des deux « Oasis », protégées par leurs puissantes forces de police et leurs barrières de vitracier ; el New York des années quatre-vingts n’est plus que demi-ruines dans lesquelles errent encore les vieillards, els sans-le-sou et les « anormaux » de tout poil, que le monde de l’argent a abandonnés derrière lui pour cause de non-rentabilité… Autant dire que la mégalopolis est désormais le domaine des « rebuts ». Tout au plus les touristes s’y risquent-ils en cars blindés pour un « Tour du crime » ou une « Partie de chiens »… Et les dômes de plaisir sont là pour satisfaire les imaginations les plus débridées.

   Bref, New York se meurt dans l’indifférence la plus totale.

   Il semblerait pourtant que quelques fous se sont mis dans la tête de modifier la situation, comme le découvre avec stupeur Victor Slaughter, jeune et fringant agent du Psycorps, qui vient de débarquer dans la ville-fantôme, chargé de retrouver une « officielle » un peu marginale, mystérieusement kidnappée…

   Et voilà que Victor va découvrir la Ville !

 

Descriptif

Editions Presses de la Cité Futurama 17 année 1978 ISBN 2258003954, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,8 cm, 192 pages

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