J'ai lu

LANCELOT Michel - Campus

Réf: ess-jal451
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Description

Extraits

1/   On m’a souvent demandé pourquoi nous nous étions faits les défenseurs de la « non-violence » dans Campus, à une époque justement où seule la violence semblait vouloir concrétiser les ambitions et les révoltes.

   D’abord, ce n’est pas tout à fait exact. J’ai plus souvent défendu, il est vrai, la notion de « l’individu agissant » que celle de « la multitude engagée ». Ce qui n’exclut pas : d’une part, la réalité chaleureuse et indispensable du coude à coude (sans laquelle le suicide devient un aboutissement à al révolte) ; et d’autre part ce constat gurdjieffien que la connaissance ne peut s’acquérir par des efforts indépendants d’un homme seul. Or, se révolter, pour moi, c’est savoir et comprendre.

   En outre, précisons que ces prises de positions n’engageaient nullement les autres membres de l’équipe : Jacques Barsamian, Claude Brunet, Agnès Gribe et Michel Brillié, mon copain auquel les structures techniques de l’émission doivent tout. En fait :

   Lorsque j’organise un débat contre la peine de mort :

   Lorsque je dénonce le racisme des Français, leur intolérance en matière de sexualité, la démagogie infantile d’une certaine pop-music, la prudence d’un haut et vieux romain et le courage d’une poignée de jeunes prêtres français ou sud-américains ;

   Lorsque je parle d’agonie des religions et de renaissance des dieux ;

   Lorsque je m’insurge contre la nécessité de chars blindés pour sauver la liberté avec des obus de 105 ;

   Lorsque j’affirme que l’objectivité (on me reproche parfois innocemment de ne pas l’être) est un leurre, et que ceux qui s’en prévalent sont de fieffés menteurs ou des imbéciles : »la critique doit être passionnée pour être exacte », a dit justement Pierre Boulez…

 

2/   Résumé

   Campus permet d’abord à Michel lancelot d’achever l’étude du phénomène hippie qu’il avait commencée dans Je veux regarder Dieu en face. Aux Etats-Unis, les implacables Weathermen, surnommés les Panthères blanches ont remplacé les inoffensifs enfants-fleurs ; aujourd’hui, la jeunesse est obligée de choisir entre la violence et le pacifisme. En arrière-plan de ce drame de conscience se profilent les silhouettes de Martin Luther King, Lanza del Vasto, Helder Camara et Gandhi… et l’ombre sinistre d’un fascisme futur. Michel Lancelot reprend ensuite les thèmes qui eurent le plus de résonnance auprès du public : la peine de mort, l’euthanasie et l’homosexualité. Enfin il consacre la fin de son nouvel ouvrage à Brassens, Léo Ferré et aux vedettes de la pop-music. A travers le phénomène de la chanson engagée, l’auteur montre la remise en question de notre civilisation par une jeunesse chaque jour plus nombreuse.

 

   L’auteur : Michel lancelot est né en 1938. Il fait des études de psychologie avant de devenir journaliste à Combat, puis à l’ORTF. Son ouvrage sur le phénomène hippie Je veux regarder Dieu en face, connaît un très grand succès. En mars 1968, il crée l’émission vedette d’Europe n°1, Campus, où il a l’occasion d’aborder tous les grands problèmes de notre civilisation.

  

Descriptif

Editions J’ai lu 451 de 1972, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et moyennement passés, pages jaunies, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,7 cm, 320 pages

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