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LEON Donna – Brunetti et le mauvais augure

Réf: pt-pp3163
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Description

Traduit de l’américain par William Olivier DESMOND

Titre original  « A question of belief » Donna Leon, 2010

Extrait

1/   Brunetti s’essuya le visage du revers de sa manche de chemise, stupéfait d’avoir été assez bête pour ne pas mettre une chemisette aujourd’hui. « Depuis combien de temps est-il ici ? demanda-t-il, se dirigeant vers les marches.

   - Je ne sais pas exactement. Trois, quatre ans. J’imagine qu’il est entré illégalement et qu’il a fini par avoir des papiers. Il avait tendance à disparaître quand je venais en uniforme. » Le souvenir fit sourire Vianello. « Un grand type comme lui. Remarquable, sa manière de disparaître instantanément. A croire qu’il s’évaporait.

   - Moi aussi, ça va finir par m’arriver, dit Brunetti tandis qu’ils arrivaient au premier étage.

   - Quoi donc ?

   - M’évaporer.

   - espérons que cela ne lui arrivera pas.

   - A qui ? A Mamadou ?

   - Oui. Sergio ne peut plus faire autant d’heures. Et il faut reconnaître que l’endroit a meilleure allure. En un seul jour.

   - La femme de Sergio n’est pas en bonne santé, dit Brunetti. C’est une chance qu’il l’ait trouvé.

   - Drôle de boulot, tenir un bar, observa Vianello. Il faut être là toute la journée, sans jamais savoir quel genre d’ennuis vont vous tomber dessus chaque fois que quelqu’un entre, et il faut être toujours poli.

   - Un peu comme ici, au fond », dit Brunetti.

   Vianello rit et prit la direction de la salle des officiers, laissant Brunetti s’attaquer tout seul à la volée de marches du second.

 

2/   Brunetti avait toujours été très chatouilleux devant toute allusion à sa supposée radinerie et se défendit aussitôt. « Ce n’est pas pour payer moins. Tu le sais très bien.

   - C’est exactement ce que je veux dire, Guido. Parce qu’au moins, cela aurait du sens ; tu ferais des économies. Mais c’est par principe que tu le fais, pas par avarice, pour qu’au moins ce gouvernement répugnant que nous avons ne puisse pas récupérer cette somme ridicule et en faire profiter ses amis ou la mettre dans ses poches. »

   Il hocha la tête. C’était exactement ça.

   « Et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas voulu aborder la question des impôts devant eux. S’ils doivent finir par avoir cette opinion du gouvernement, ils devront y arriver par eux-mêmes : ce n’est pas de nous qu’ils doivent l’apprendre.

   - Même si ce gouvernement est répugnant, comme tu dis ?

   - On trouve encore pire que celui-ci, répondit-elle pour atermoyer, après un instant de réflexion.

   - Je ne peux pas dire que ce soit la défense de notre gouvernement la plus éloquente que j’aie jamais entendue.

   - je n’essaie pas de le défendre, rétorqua-t-elle avec colère. Il est répugnant, mais pas d’une manière violente au moins. Si ça fait une différence. »

   A son tour Guido réfléchit quelques instants avant de répondre. « Je suppose que oui. » Sur quoi il se leva, contourna la table pour se pencher sur elle et l’embrasser, et dit qu’il reviendrait à l’heure habituelle pour dîner.   

 

3/   Résumé

   Venise baigne dans la torpeur d’un été caniculaire et Brunetti s’ennuie. Sa seule mission : la filature d’une vieille dame escroquée par un pseudo voyant. La bourrasque d’un scandale de corruption sans précédent réveille le commissariat assoupi de chaleur. Meurtre d’un greffier, trafic d’influence, Brunetti ne sait plus où donner de la tête. Son horoscope lui prédisait un été calme pourtant.

   « La nouvelle enquête du commissaire Brunetti est un succès de plus pour la plus vénitienne des romancières américaines. » Le Figaro

 

Descriptif

Editions Points P3163 année 2014 ISBN 9782757829615, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, pages moyennement jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11x18 cm, 336 pages

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