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LEON Donna – De sang et d’ébène

Réf: pt-pp2056
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Description

Traduit de l’américain par William Olivier DESMOND

Titre original  « Blood from a stone » Donna Leon, 2005

Extrait

1/   Brunetti secoua la tête. »Je n’ai jamais entendu parler de Vénitiens travaillant comme tueurs à gages. »

   Paola réfléchit quelques instants. »Ils n’avaient pas besoin de beaucoup de temps pour apprendre ce qu’il leur fallait savoir de la ville. Certains de ces Africains sont presque toujours là, à San Stefano, si bien qu’il leur suffisait de se balader pendant une journée pour les trouver. Ou de demander à quelqu’un ? » Elle ferma les yeux, se représentant la topographie des lieux. « Et s’évanouir, ensuite, n’était pas bien difficile. Ils n’avaient qu’à retourner vers le Rialto ou prendre vers San Marco, ou encore par le pont de l’Académie. »

   Quand elle se tut, Brunetti enchaîna. « Ils pouvaient encore entrer dans San Vidal et couper ensuite vers San Samuele.

   - Cela fait combien d’arrêts de vaporetto possibles ?

   - Trois. Non, quatre. Ensuite, ils pouvaient partir dans une direction ou une autre.

   - Qu’aurais-tu fait toi ?

   - Je ne sais pas. Mais si j’avais voulu quitter la ville, j’aurais probablement pris la direction de San Marco, puis celle du Rialto à la hauteur de la Fenice.

   - Ont-ils été vus ?

   - Oui, par une touriste américaine. L’un d’eux, du moins. Un homme qui avait à peu près mon âge et ma taille, portant un manteau, une écharpe autour du cou et un chapeau.

   - Comme la moitié de la ville… rien de plus ?

   - D’autres personnes de son groupe ont pu voir autre chose. Je dois aller leur parler demain matin.

   - A quelle heure ?

   - Tôt. Il va falloir que je parte d’ici avant huit heures. »

   Elle se pencha pour lui verser un deuxième verre de grappa. « Des touristes américains à huit heures du matin. Prends ça, tu le mérites bien ».

 

2/   Les causes du décès de l’Africain étaient détaillées dans le rapport d’autopsie qu’on avait déposé sur le bureau de Brunetti. La vitesse avec laquelle était arrivé ce compte rendu étonna le policier et il alla voir à la fin du document si Rizzardi donnait les raisons d’une telle célérité. Sa surprise grandit lorsque, là où auraient dû figurer le nom et la signature du médecin légiste ayant effectué l’autopsie, il ne vit qu’un espace blanc. Préférant ne pas gaspiller de temps à essayer d’imaginer ce qui avait pu faire oublier cette formalité à Rizzardi, il se mit à lire.

   L’âge de la victime était estimé à un peu moins de trente ans ; gros fumeur, il était cependant en excellente santé et ses organes étaient en bon état. Il mesurait un mètre quatre-vingt-deux et pesait soixante-huit kilos. On avait envoyé un jeu de ses empreintes digitales à Lyon pour une éventuelle identification.

 

3/   Résumé

   Personne n’a rien vu. Pourtant, un vendeur africain vient d’être abattu au beau milieu de Campo San Stefano, l’une des plus belles places de Venise. Qui pouvait bien chercher à éliminer ce pauvre bougre ? Pourquoi le ministère de l’Intérieur fait-il pression sur le commissaire Brunetti pour qu’il abandonne l’enquête ? Peut-être à cause des diamants retrouvés parmi les affaires de la victime…

   « A chaque nouveau roman c’est la razzia chez les libraires. Brunetti a encore de beaux jours devant lui. » Le Point.

 

Descriptif

Editions Points P1225 année 2007 ISBN 9782020593434, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués et passés, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11x18 cm, 352 pages

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