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LEON Donna – Le cantique des innocents

Réf: pt-pp2525
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Description

Traduit de l’américain par William Olivier DESMOND

Titre original  « Suffer the little children » Donna Leon, 2007

Extrait

1/   En quittant la chambre, Brunetti et Vianello constatèrent que Marvilli était toujours là, adossé au mur, jambes et bras croisés, comma quand Brunetti l’avait vu pour la première fois.

   « Qu’est-ce que le médecin avait donc à vous dire ? demanda-t-il.

   - Que son patient ne pouvait pas parler, suite au coup qu’il avait reçu sur la tête », répondit Brunetti, en choisissant de privilégier l’une des hypothèses émises par Damasco. Il laissa le temps au capitaine de digérer l’information, puis lui posa à son tour une question : « Voulez-vous nous raconter ce qui s’est passé ? »

   Les yeux de Marvilli parcoururent rapidement le corridor dans les deux sens, comme pour vérifier qu’aucune oreille malveillante n’y traînait, mais il n’y avait personne. Il décroisa jambes et bras et remonta sa manche pour consulter sa montre. « La cafétéria n’est toujours pas ouverte, n’est-ce pas ? » demanda-t-il, paraissant soudain plus fatigué que sur ses gardes. Puis il ajouta : »La machine à café est en panne, en bas. Et j’aurais bien besoin d’un café.

   - Il arrive que la cafétéria ouvre en avance », dit Vianello.

   Remerciant d’un hochement de tête, Marvilli commença à s’éloigner sans attendre de voir s’il était suivi par les policiers. Mais une fois la porte franchie, il s’engagea dans le service de dermatologie, et Brunetti fut trop étonné et trop lent à réagir pour le rappeler. « Viens, lui dit Vianello en prenant la direction opposée. Il finira par la trouver. »

 

2/   Elle était forte. Aurait-on demandé à Brunetti d’expliquer pourquoi cet adjectif lui était venu à l’esprit lorsqu’il vit pour la première fois la femme de Pedrolli, il aurait eu du mal à répondre, mais c’est cependant celui-ci qui s’imposa à lui et l’impression demeura pendant tout le temps qu’il eut affaire à elle. Elle était à côté du lit de son mari et parut surprise en voyant Brunetti entrer, bien que celui-ci eût frappé avant. Peut-être s’attendait-elle à voir quelqu’un d’autre. Un médecin en blouse blanche, par exemple.

   Elle était belle : ce fut la deuxième chose qui frappa Brunetti. Grande, mince, avec une crinière de boucles châtain foncé, elle avait les pommettes hautes et des yeux clairs, gris ou peut-être verts, et un nez long et fin dont l’extrémité se redressait. Sa bouche était grande, hors de proportion sous son nez, mais ses lèvres pleines semblaient convenir parfaitement au visage. Elle avait sûrement dépassé quarante ans, mais sa peau lisse ne laissait voir aucune ride sur sa figure. Elle paraissait avoir au moins dix de moins que l’homme dans le lit, mais il est vrai que les circonstances ne permettaient pas de faire une comparaison honnête.

 

3/   Résumé

   Des carabiniers agressent un pédiatre en pleine nuit pour lui enlever son fils de dix-huit mois. Venise est sous le choc. Puis les langues se délient : certains crient au scandale, d’autres soupçonnent la découverte d’un réseau de trafic d’enfants. Un vent de délation envahit la lagune… Le commissaire Brunetti a bien du mal à distinguer les coupables des innocents.

   « Ni fusillades ni hémoglobine, mais de l’intelligence, de la réflexion, et surtout cet esprit vénitien. » Le Point.

 

Descriptif

Editions Points P2525 année 2011 ISBN 9782757811146, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués et passés, une petite cassure sur la tranche, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11x18 cm, 354 pages

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