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LEON Donna – Noblesse oblige

Réf: pt-pp990
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Description

Traduit de l’américain par William Olivier DESMOND

Titre original  « A noble radiance » Donna Leon, 1998

Extrait

1/   La nouvelle qu’on venait de découvrir le squelette d’un jeune homme portant une bague aux armes des Lorenzoni parvint à la police de Venise via le téléphone d’un des véhicules des carabiniers, et c’est le sergent Lorenzo Vianello qui reçut l’appel. Il prit soigneusement note de l’endroit, du nom du propriétaire des lieux, et de celui de l’homme qui avait découvert le corps.

   Après avoir reposé le téléphone, le sergent alla à l’étage frapper à la porte de son supérieur immédiat, le commissaire Guido Brunetti. Ce n’est qu’après avoir entendu un vigoureux « Avanti ! » que Vianello entra dans le bureau.

   Il salua le commissaire et n’attendit pas d’y être invité pour s’installer sur le siège qu’il avait l’habitude de prendre, en face du bureau derrière lequel était assis Brunetti, un gros dossier ouvert devant lui. Vianello remarqua alors que son supérieur portait des lunettes ; il ne se souvenait pas de les lui avoir déjà vues.

   « Depuis quand portez-vous des lunettes, commissaire ? » s’étonna Vianello.

   Brunetti releva alors la tête, ses yeux bizarrement grossis par les verres.

   « Oh, seulement pour lire, répondit-il, les enlevant pour les jeter sur le document qu’il étudiait. Je n’en ai pas vraiment besoin, mais ces paperasses de Bruxelles sont écrites tellement petit… »

 

2/   Il était quinze heures lorsque Brunetti revint à la questure. Dès qu’il entra, Pucetti émergea du bureau proche de la porte, mais pas pour tendre son manteau au commissaire ; d’ailleurs, le vêtement n’était même pas en vue.

   « On me l’a volé, hein ? » dit-il avec un sourire et un mouvement du menton en direction de l’Ufficio Stranieri.

   Le bureau ayant fermé à midi et demi, la longue file d’attente avait disparu.

   « Non, monsieur. Mais le vice-questeur nous a demandé de vous dire qu’il voulait vous voir quand vous rentreriez de déjeuner. »

   Même un homme aussi bien disposé envers Brunetti que l’était Pucetti avait du mal à dissimuler sa colère en évoquant le message de Patta.

   « Est-il lui-même rentré du sien ?

   - Oui, monsieur. Il y a environ dix minutes. Il a demandé après vous. »

   Inutile d’être spécialiste en messages secrets pour déchiffrer le code en cours à la questure : la question posée par Patta trahissait quelque chose de plus fort que le mécontentement habituel du vice-questeur envers son subordonné.

   « Je vais aller le voir tout de suite, répondit Brunetti prenant la direction de l’escalier central.  

   - J’ai mis vote manteau dans votre placard, monsieur », lança Pucetti dans son dos.

   Brunetti le va simplement la main pour le remercier.

   La signorina Elettra était à son poste, dans l’antichambre du vice-questeur. A l’entrée du commissaire elle leva les yeux et lui dit aussitôt que le rapport d’autopsie l’attendait sur son bureau. En dépit de sa curiosité, il ne lui demanda pas ce qu’il contenait, même s’il était certain qu’elle l’avait lu. Car s’il ne connaissait pas les résultats, rien ne l’obligeait à parle de l’autopsie à Patta.

 

3/   Résumé

   Un cadavre décomposé est découvert dans les environs de Venise. Seule sa chevalière permet de l’identifier : il s’agit d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, Roberto Lorenzoni, fils d’une des plus grandes familles vénitiennes, kidnappé deux ans plus tôt et jamais retrouvé.

   Chargés de rouvrir l’enquête, le commissaire Brunetti aura besoin de l’appui de sa noble belle-famille pour s’introduire au cœur de l’aristocratie italienne où, noblesse oblige, les secrets sont bien gardés.

 

Descriptif

Editions Points P990 année 2002 ISBN 202052879, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, pages moyennement jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11x18 cm, 304 pages

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