Presses de la cité

MARRIC J.J.– Gideon au musée

Réf: pt-pcp1
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Description

Titre original « Gideon’s art »

Traduit de l’anglais par Renaud BOMBARD

Extraits

1/   Une jeune fille de…

   Bon sang, mais c’est vrai qu’elle avait vingt-cinq ans ! Une fois de plus il avait pensé à Penny come à une petite fille. Vingt-cinq ans ! Gideon se carra dans son fauteuil, l’esprit soudain assombri et il dut faire un effort sur lui-même pour s’intéresser de nouveau à la fiche de Leslie Jenkins. Sous l’effet d’une curieuse réminiscence il se rappela soudain que Jenkins avait une fille dont l’âge devait être à peu de choses près celui de Pénélope. C’était encore une petite fille au moment de l’arrestation et du jugement de son père. Sa mère était-elle morte, ou avait-elle plutôt abandonné Jenkins ? Toujours est-il qu’elle ne s’était pas montrée au moment du procès. Gideon se rappelait avoir parlé de l’enfant aux magistrats chargés du dossier. Ceux-ci avaient pensé un moment la confier à un orphelinat mais elle avait été en fin de compte prise en charge par une vieille tante. Mais comment s’appelait donc cette fille ? Gideon était incapable de s’en souvenir, malgré tous ses efforts. La sonnerie du téléphone le fit sursauter, l’arrachant à sa rêverie. Ce coup de fil n’avait rien d’important : on lui demandait s’il serait libre à la fin du mois, pour présider la distribution des prix du Club Sportif de la Police.

   - Ce sera avec joie, répondit Gideon, qui inscrivit une note sur son bloc en se disant qu’il devrait penser à la coucher sur son agenda. Après avoir raccroché, il s’adossa à son siège et s’exclama tout haut :

   - Lucy ! C’est ça, Lucy Jenkins.

 

2/   Résumé

   Scotland Yard… La machine de guerre la plus efficace, la plus impitoyable jamais mise sur pied pour lutter contre le crime organisé. A sa tête, des êtres ordinaires et non des surhommes. Des individus qui ne se distinguent en rien du commun des mortels, qui vivent, aiment, sont sujets à des sautes d’humeur comme tout un chacun. Ils dorment un peu moins et ont un peu plus de responsabilités que leurs semblables, voilà tout.

   George Gideon, chef de la Police Criminelle à Scotland Yard, fait partie de ces hommes ordinaires. Sa tâche est des plus simples : prévenir ou réprimer tout crime, quel qu’il soit, commis dans cette métropole de plus de huit millions d’habitants. Autant dire que Gideon et Sisyphe ne font qu’un : les hold-up, les crimes crapuleux ou passionnels constituent leur pain quotidien ; parfois pourtant, surgit un problème plus complexe ou plus grave : une menace d’affrontements raciaux, un risque d’erreur judiciaire par exemple, ou encore le vol d’un chef-d’œuvre à la National Gallery, le Louvre de Londres, qui dresse le pays tout entier contre sa propre police. Pour faire face George Gideon ne peut qu’utiliser toutes les ressources de son cerveau et lancer ses hommes dans la bataille, avec leurs qualités et leurs défauts. Des hommes ordinaires… qui font pourtant des miracles grâce à leur ténacité et à leur abnégation. Scotland Yard, ce n’est pas cette machine froide et impersonnelle dont parlent les journaux, c’est eux.

 

Descriptif

Editions Presses de la Cité Punch 1 année 1973, Assez Bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur jauni, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11x17,8 cm, 256 pages

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