France Loisirs

MAY Peter – Les disparues de Shanghai

Réf: pt-flpmds
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Description

Titre original « The killing room » Peter May, 2000

Traduit de l’anglais par Ariane BATAILLE

Extrait

1/   Lorsqu’ils arrivèrent à Lujiazui, le policier de garde à la grille les avertit que le veilleur de nuit avait regagné depuis une demi-heure sa cabane au bout du chantier.

   Toujours à la recherche d’autres morceaux humains, pathologistes et techniciens de la police scientifique continuaient à transpirer dans leurs combinaisons en plastique blanc sous les projecteurs et les bâches transparentes. Creuser dans la boue quasiment liquide était presque impossible. Li s’arrêta quelques minutes pour les regarder accomplir leur tâche ingrate, conscient de l’impatience de Mei Ling qui brûlait d’envie de lui poser des questions. Dans la voiture, elle avait résisté à la tentation de l’interroger sur sa rencontre avec le directeur Hu et avec l’adjoint du préfet de police. Quand il se tourna, il la surprit en train de l’observer et la trouva très séduisante sous la pluie qui faisait scintiller son visage.

   - J’imagine que ce n’est pas Huang qui a eu l’idée de vous confier l’enquête, finit-elle par dire.

   - Je crois que Huang aurait été ravi de m’enterrer dans la boue avec le directeur général de la banque de New York.

   Mei Ling haussa les épaules.

   - Je vous l’ai déjà dit, ne vous sentez pas personnellement visé, Huang a d’autres problèmes en ce moment.

   - Oui, celui d’avoir perdu la face, par exemple.

   N’ayant aucune idée des sentiments de Mei Ling vis-à-vis de son patron, il préférait se montrer prudent.

   - ce doit être terriblement humiliant de se voir reléguer au second plan par un subalterne qu’on vous impose.

 

2/   Elle avala une gorgée de thé.

   - Et puis il y a ces points de suture internes sur les artères, aux endroits où les organes ont été retirés. Comme je l’ai déjà dit, les morts ne saignent pas.

   Mei Ling rejeta ses cheveux en arrière :

   - Vous avez parlé d’acide succinique et de midazolam trouvés dans l’urine.

   - Je suis à peu près certaine que le laboratoire découvrira de la succinylcholine dans les tissus cérébraux. Je dirais qu’elle a servi, avec les midazolam, à rendre les victimes dociles. Il est couramment utilisé en prémédication avant une anesthésie. Il aurait suffi de l’injecter par petites doses à intervalles réguliers pour garder la victime à la limite de la conscience. Le succinylcholine est un inhibiteur neuromusculaire. Il aurait servi à paralyser les victimes ; un ballon et un masque de ventilation auraient été utilisés ensuite pour envoyer de force de l’air dans les poumons et oxygéner le sang. Cela paraît compliqué, mais c’est plus simple et plus rapide qu’une anesthésie générale.

 

3/   Résumé

   Shanghai. La découverte, sur un chantier, des corps mutilés et démembrés de dix-huit femmes met la ville en émoi. Le commissaire Li Yan de Pékin, appelé pour mener, découvre l’un des plus terrifiants catalogues de tueries jamais mis au jour. Une fois encore, il devra faire appel au talent de la pathologiste américaine Margaret Campbell pour identifier les victimes. Bientôt, ils s’aperçoivent que les femmes assassinées ont probablement été découpées vivantes…

   Dans l’atmosphère humide de l’automne d’un Shanghai à la fois futuriste et vétuste, Li Yan et Margaret devront mettre de côté leurs difficultés personnelles, déployer tous leurs talents et accepter de faire face à leurs pires cauchemars pour approcher ce tueur impitoyable.

   Une fois encore, Peter May confronte ses héros aux crimes les plus abjects, fouillant ainsi plus avant dans les recoins obscurs de l’âme humaine. Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

 

Descriptif

Editions France Loisirs année 2007 ISBN 9782298003208, Bon Etat général, jaquette, couverture rigide, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion relié grand format de 13,7x20,8 cm, 480 pages

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