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MINIER Bernard – Le Cercle

Réf: pt-pt15696
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Description

Une enquête du commandant Servaz

Extrait

1/   Les poupées regardaient le ciel nocturne. Servaz se dit qu’un cadavre flottant dans la piscine aurait eu à peu près le même regard. Elles se balançaient, leurs robes pâles ondoyant toutes au même rythme, et parfais s’entrechoquaient légèrement. Ils étaient debout au bord du bassin. Espérandieu et lui. Son adjoint avait déployé un parapluie de la taille d’un parasol au-dessus d’eux. La pluie ricochait dessus, ainsi que sur les dalles et sur la pointe de leurs chaussures. Le vent la rabattait contre la vigne vierge de la façade derrière eux.

   - Putain, dit simplement son adjoint.

   Son mot préféré lorsqu’il s’agissait de résumer une situation à ses yeux incompréhensible.

   - Elle les collectionnait, dit-il. Je ne crois pas que celui qui l’a tuait les ait apportées avec lui. Il a dû les trouver dans la maison.

   Servaz acquiesça. Il compta. Dix-neuf… Un nouvel éclair illumina les faces ruisselantes. Le plus frappant était tous ces regards fixes. Il savait qu’un regard semblable les attendait là-haut et il se prépara mentalement.

   - Allons-y.

   Une fois à l’intérieur, ils passèrent des gants, des charlottes pour les cheveux et des couvre-chaussures en nylon. Les voiles de la nuit les enveloppaient : le groupe électrogène ne fonctionnait toujours pas, il y avait apparemment un problème technique. Ils s’équipèrent en silence, dans le noir. Aussi bien, à ce stade, ni Vincent ni lui n’avaient envie de parler. Servaz sortit sa lampe torche et l’alluma. Espérandieu fit de même. Puis ils se mirent à grimper.

 

2/   Ils attendirent encore quelques secondes, la lecture s’interrompit.

   - C’est fini, dit Espérandieu en regardant le curseur sur l’écran.

   - Rien d’autre ?

   - Non, c’est tout.

   Sur le visage de Servaz, l’inquiétude avait fait place à la perplexité et à la déconvenue.

   - Qu’est-ce que ça veut dire, d’après toi ?

   - Je ne sais pas. De toute évidence, il s’agit d’un canular. Une chose est sûre : ce n’était pas Hirtmann.

   - Non.

   - Donc, ce n’est pas Hirtmann non plus qui t’a envoyé ce mail.

   Servaz comprit le message et il sentit la colère revenir.

   - Vous croyez que je suis parano, c’est ça ?

   - Ecoute, on le serait à moins. Ce cinglé est là, dehors. Toutes les polices d’Europe sont à sa recherche, mais elles n’ont pas le moindre indice. Pour autant qu’on sache, il pourrait se trouver n’importe où. Et ce malade s’est confié à toi avant de disparaître.

   Servaz regarda son adjoint.

   - En tout cas, je sais une chose…

   Il eut conscience – au moment où il les prononçait – que ses paroles pouvaient être un argument de plus à verser au dossier de sa paranoïa :

   - … Un jour ou l’autre, ce cinglé va réapparaître.

 

3/   Résumé

   Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ?

   Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens… et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des serials killers.

   Confronté dans son enquête à un univers terrifiant de perversité, le commandant Servaz va faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.  

 

Descriptif

Editions Pocket Thriller 15696 de 2014 ISBN 9782266242806, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies et jaunies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,8 cm, 800 pages

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