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MIOLLIS Marie-Antoinette de - Violetta

Réf: j-hbv35
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Description

Illustrations d’Albert CHAZELLE

Extrait

1/   La place Saint-Marc scintille sous les feux violents du soleil de midi, faisant étinceler ses marbres et flamber l’or des quatre chevaux qui ornent la terrasse de sa basilique.

   Cette place est le centre de la vie des Vénitiens, et les centaines de pigeons qui viennent y picorer dans la main des promeneurs ajoutent encore à sa beauté.

   Au sommet de la tour de l’horloge, vieille de plus de quatre cent cinquante ans, les célèbres figures de bronze achèvent de frapper les douze coups sur la cloche antique. C’est l’heure où la municipalité fait distribuer aux oiseaux leur ration quotidienne, et ceux-ci, comme sur un mot d’ordre se massent sur le pavage pour participer au festin.

   Parmi les touristes venus assister à la scène et jeter, eux aussi, du grain aux oiseaux, deux garçons donnaient, ce matin-là, libre cours à leur enthousiasme.

   « Regarde un peu ce gros pigeon, dit Hubert. Il vient picorer jusque dans mon sac de maïs !... Ça y est, il a tout mangé !

   - Oui, il ne manque pas de toupet », répondit Philippe.

   Le pigeon vint se percher sur son épaule, gonflant son jabot et regardant de tous les côtés.

   « Attends, dit Hubert, je vais t’acheter de quoi t’emplir encore le bec. »

   Il courut vers une marchande qui vendait des grains, installée sur le parvis, et sortit quelque monnaie de sa poche.

   « Du maïs, s’il vous plait ! »

   La femme sourit. Bien qu’Hubert parlât parfaitement italien, elle comprit à son léger accent qu’il était Français.

   « Voilà, mon petit bonhomme. »

 

2/   « Mon vieux Lionel, cesse de m’échauffer les oreilles ! A vrai dire, je ne te reconnais plus ! D’habitude, tu respectes mon désir de silence et de solitude, tu comprends le besoin que j’ai de me concentrer, de me recueillir entre les heures de travail, et depuis ce matin tu ne cesses de me poursuivre avec je ne sais quelle histoire idiote où il est question de pigeon, de Violetta et de médaillon !... La plaisanterie a assez duré. »

   Roger Dumond se promenait de long en large dans sa chambre d’hôtel, en proie à une colère grandissante. Lionel Ferroux cherchait en vain à se faire entendre.

   « Patron, écoutez-moi, je vous en supplie !

   - Assez ! hurla le cinéaste en frappant du poing sur la table. Disparais de ma vue ou je t’étrangle !

   - Patron ! Il s’agit de Lilia Verani ! »

   Le coup de théâtre attendu par le régisseur se produisit sur-le-champ. Grand admirateur de la célèbre vedette, Roger Dumond avait souffert de son abandon le jour où elle avait cessé de travailler avec lui pour signer un contrat avec une firme étrangère. Depuis, il n’avait jamais parlé d’elle. Son nom, prononcé à l’instant, le ramenait douze ans en arrière.

   « Lilia Verani ! répéta-t-il dans un souffle. Tu l’as vue ? Elle est à Venise ?

   - Non ! Mais sa fille Violetta a été recueillie par le comte Rosani. La pauvre petite est dans le dénuement le plus complet et si vos fils ne l’avaient pas arrachée des mains d’un gredin…

   - Qu’est-ce que Philippe et Hubert ont à voir avec cette histoire ?

 

3/   Résumé

   Le grand cinéaste Roger Dumond tourne un film à Venise. Les principaux acteurs en sont des enfants, parmi lesquels ont été choisis les fils de Dumond, Hubert et Philippe. C’est ainsi qu’un jour ceux-ci découvrent une fillette nommée Violetta, qui, à l’en croire, serait fille de la grande vedette Lilia Verani, et se trouvait séquestrée par Josepho, le fils de sa nourrice. Elle supplie qu’on la délivre.

   Hubert et Philippe s’y engagent, mais lorsqu’ils reviennent dans le misérable taudis, Violetta et Josepho ont disparu. Les deux frères se jurent de la retrouver et font appel au concours d’un groupe de jeunes Vénitiens enrôlés dans le film. C’est ainsi que naît l’»Equipe des Douze ».

   Les recherches dans les îles de la lagune sont la source de péripéties multiples et passionnantes. Le sort de Violetta et son bonheur en sont l’enjeu.

 

Descriptif

Editions Hachette Bibliothèque Verte 35 année 1958, état général assez bon, couverture rigide, tranche et dos un peu marqués et passés, pages jaunies, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion relié format poche de 12,5x17,2 cm, 190 pages

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