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NEUVILLE Pierre – Ces autres vies que vous avez pourtant vécues

Réf: espir- jalama301
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Description

Extraits

1/   Qui sommes- nous ?

   D’où venons-nous ?

   Où allons-nous ?

   Trois questions que les hommes se posent plus ou moins consciemment, depuis les premiers âges de l’humanité et qu’ils se poseront sans doute encore longtemps, puisque, dans le domaine de l’infiniment grand comme dans celui de l’infiniment petit, chaque élément de réponse recule comme à plaisir l’instant tant attendu de la révélation de la vérité.

   L’angoisse qui saisit notre pauvre petite sphère terrestre à la vue du premier pas de l’homme sur la Lune n’est-elle pas ridicule comparée à la certitude où nous sommes qu’il existe dans l’univers connu 10 à la puissance 11 sœurs probables de la Terre et, de planètes plus ou moins comparables à notre globe ?

   La découverte de l’atome a fait un temps illusion ; nous avons cru avoir touché au but, nous avions atteint la limite du microcosme et puis l’atome a révéler le banal agencement de ses protons, de ses neutrons et de ses électrons, nous en sommes aujourd’hui à l’heure du quark. Tout laisse à penser, cependant, que lorsque l’homme émerveillé aura compris la merveilleuse structuration de ce quark, il ne sera pas plus avancé que lorsqu’il aura enfin trouvé le moyen de passer dans ces mondes parallèles dont il pressent l’existence mais qui, probablement, ne conduisent qu’à d’autres mondes encore insoupçonnés.

   Aussi bien, les occasions de nous étonner ne nous manquent-elles pas à notre propre échelle, sur notre modeste planète.

   Existe-t-il formule plus surprenante que celle-ci qui relève de l’examen de certificat d’études :

   70X60X24X365X70 ?

   Notre cœur se contracte en moyenne 70 fois par minute, envoyant le sang dans un réseau de capillaires qui, pour chaque individu, atteint 100 000 kilomètres ; cela, 60 fois par heure, 24 heures par jour, 365 jours par an, et – pour nous en tenir à la durée moyenne de vie – pendant 70 ans, sans une défaillance, sans un millième de seconde de répit, sans qu’il soit possible d’envisager le remplacement de cette extraordinaire machine autrement que par un autre cœur dont on sait comment il fonctionne mais, dont nous ignorons encore « pourquoi » il marche.

 

2/   Sans remonter aux Atlantes – encore qu’il semble que ce soit bien là qu’est née la doctrine des vies successive – toute les religions, toutes les civilisations se sont préoccupées de la survie de l’âme à la mort du corps terrestre, l’érigeant généralement en dogme et y trouvant des motifs de punition ou de récompense pendant l’éternité pour les bonnes ou mauvaises actions commises pendant le court séjour de la vie terrestre.

   Avant de nous pencher nous-mêmes sur ce passionnant mystère et, à la lumière de nos modernes moyens d’investigations, de tenter d’en éclairer les détours, il n’est pas inutile de suivre, serait-ce en les survolant, les démarches de cette science de l’âme à travers les siècles passés.

   C’est en Egypte qu’on en trouve les premières traces, sous des formes assez simplistes mais éloquentes. A la mort de l’individu, hermès tente d’attirer l’âme retenue en bas par son ombre encore rivée au corps matériel. Si elle décide de suivre Hermès, l’âme parvient dans l’Amenti, à la limite de la muraille de fer où ‘attendent les cynocéphales commandés par Anubis à la tête de chacal. Ces gardiens du seuil, esprits très élémentaires, ont pour mission d’empêcher l’âme défunte – et aussi l’homme vivant qui tente de pénétrer dans l’invisible par magie – de quitter l’Amenti pour entrer dans la zone céleste.

   Tant que l’âme est dans l’Amenti, elle conserve pleinement le souvenir de ses vies précédentes ; elle voit ses fautes passées et, éclairée par son expérience, elle va où elle doit aller et rentre dans la sphère d’attraction terrestre. Cette série d’épreuves et d’incarnations provoque finalement, soit la destruction de l’âme de ceux qui se sont endurcis dans le mal et la dispersion de leur conscience dans les éléments, soit l’immortalisation de l’âme de ceux qui ont su pratiquer l’amour de la vérité et chez qui la volonté du bien l’a emporté sur les instincts d’en bas. Ceux-là sont prêts à quitter l’Amenti pour le voyage céleste. Entre les deux extrêmes, ceux chez qui le désir du bien subsiste, mais encore dominé par le mal, se condamnent eux-mêmes à une nouvelle et plus difficile incarnation.

 

Descriptif

Editions J’ai lu L’aventure mystérieuse A301 année 1973, état général assez bon, couverture souple, tranche et dos moyennement marqués et passés, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,7 cm, 320 pages

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