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PEARS Iain – L’affaire Raphaël – 10 18

Réf: pt-1018gd3365
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Description

Titre original « The Raphael affair »

Traduit de l’anglais par Georges-Michel Sarotte                

Extrait

1/   Toutes les peintures étaient à base de matières brutes utilisées au XVIe siècle, et l’examen aux rayons X pratiqué à différents niveaux d’intensité de courant électrique, afin de construire une image en trois dimensions de l’épaisseur de la peinture, indiquait que le tableau avait été peint selon les techniques employées dans d’autres œuvres de Raphaël.

   Les conclusions étaient aussi précises qu’on pouvait l’espérer de la part de scientifiques. Après contrôle, et en gardant à l’esprit les limites signalées, la facture du tableau s’apparentait à celle d’une œuvre exécutée au début du XVIe siècle par un peintre utilisant les mêmes techniques que Raphaël. Une très longue note en bas de page, agrémentée de plusieurs citations, expliquait avec force détails pourquoi il était quasi impossible de  reproduire ces caractéristiques dans un tableau moderne. Evidemment, les auteurs du rapport réservaient leur jugement quant à l’attribution de l’œuvre à Raphaël, mais ils soulignaient qu’il n’y avait pas le plus petit début de preuve suggérant que ce n’était pas le cas. Le compte rendu était daté et signé par les cinq membres de l’équipe chargée de l’enquête.

   Flavia reposa le dossier, se frotta les yeux et s’étira. Cela semblait bien torpiller les hypothèses d’Argyll. Elle s’occupa du courrier qui s’était amoncelé sur son bureau pendant qu’elle était en train de lire, transférant la plupart des plis, avec méthode mais l’esprit ailleurs, sur le bureau de Paolo, absent pour le moment. Son travail était intéressant à trente pour cent, et ennuyeux et monotone à soixante-dix pour cent. Les petits déplacements pour questionner des gens, les enquêtes destinées à retrouver les tableaux, les visites aux marchands, aux commissaires-priseurs et aux collectionneurs, ça, c’était plaisant. Lire les rapports, consulter les revues et remplir les innombrables fiches (ce qui pour la police constituait un aspect fondamental d’un travail de sécurité efficace), cela l’était beaucoup moins. Un bon scandale, bien ragoûtant, aurait fait pencher la balance vers l’aspect réjouissant de son travail. Dommage…

 

2/   4e de couverture

   « L’affaire Raphaël est un parfait exemple de ce nouveau genre qui associe le punch d’une intrigue à surprises à une connaissance approfondie de l’histoire de l’art. Le thème en est la course que se livrent connaisseurs, policiers et escrocs pour s’approprier une toile inédite du célèbre Raphaël. Dissimulée depuis plusieurs siècles sous la crasse et la peinture d’un petit maître sans grand talent, la précieuse toile dormirait, oubliée, dans la poussière d’une église romaine. Tous les ingrédients d’un classique sont ici réunis par l’auteur, Iain Pears. Le vieux flic diplomate et roublard, la jeune recrue aussi maligne que jolie, l’étudiant anglais maladroit, le marchand d’art ambigu et le directeur de musée imbuvable… Agrippée aux basques des héros, le lecteur voyage de palais toscans en vieilles demeures du Yorkshire, survit à nombre de coups fourrés et se laisse porter ravi, par le tourbillon des rebondissements. L’Affaire Raphaël est un livre léger et instructif qui se lit avec jubilation. » France Soir

 

Descriptif

Editions 10/18 Grands Détectives 3365 année 2002 ISBN 2264032774, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre broché d’occasion format poche de 11x17,8 cm, 304 pages

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