Fleuve Noir

RANDA Peter – L’enjeu galactique

Réf: sf-fna698
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Description

Extrait

1/   Préparés sur une chaise. Une tenue semi-militaire. Pantalon et tunique de toile souple. Bottes montantes. Ceinturon. Deux étuis, mais ils sont vides.

   Je m’habille rapidement et comme il n’y a pas de miroir dans la pièce où nous nous trouvons, je ne peux pas me rendre compte de l’allure que j’ai.

   Dans l’ensemble, physiquement, je me sens bien, mais faible avec la tête qui tourne. Je touche mon menton et je m’exclame surpris :

   - Je suis rasé.

   Arla sourit :

   - C’est par cela que j’ai commencé… Vous étiez plutôt hirsute en sortant de votre sarcophage.

   - Oh, je sais ce que c’est… Merci… mais j’ai terriblement faim tout à coup.

   - Dans un instant, je vous donnerai un verre de vitalisant.

   - J’aurais préféré une bonne tranche de bœuf bien rouge… Qu’est-ce ce que c’est votre vitalisant ?

   - Un breuvage qui vous rendra des forces.

   - J’aimerais mieux du solide.

   - Ça ne passerait pas.

   - D’habitude…

   - Votre cas est un peu spécial… Pour le moment, je doute fort que vous puissiez même boire tout ce que je vous donnerai… Il faudra quelques heures avant que votre estomac se réhabitue à la nourriture.

   - Déjà l’atmosphère de DEBENA qui fait des siennes ?

   Arla ne répond pas.

 

2/   A ma montre, il y a déjà trois quart d’heure que nous sommes montés à bord de ce wagon dont la vitesse doit être fabuleuse car maintenant, les parois de métal vibrent continuellement ce qui déclenche une musique aigre, désagréable aux oreilles.

   Pas de malaise pour moi. A peine une légère gêne au ventre lorsque la cabine, sans doute au sommet d’une pente, s’incline pour piquer en avant dans une descente.

   Du moins, je suppose que c’est une descente… Lorsque cela arrive, je m’efforce de rester impassible car je ne veux pas perdre la face devant mon guide… « Perdre la face », c’est toujours important pour les primitifs et j’ai déjà dû baisser dans son estime et dans celle de ses hommes quand je n’ai pas pu les suivre.

   Maintenant, je ne pense plus qu’ils vont me tuer. De ce côté-là, je suis absolument tranquille, mais je me demande comment je vais faire pour communiquer…

   Par des dessins !... ça risque d’être vite insuffisant et de toute façon, ce serait beaucoup trop long…

 

Descriptif

Editions Fleuve Noir Anticipation 698 de 1975, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos moyennement passés et marqués, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,3x17,7 cm, 224 pages

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