Extrait

   Longtemps la société occidentale a pensé la différence entre les sexes, en attribuant à l’un et à l’autre des caractéristiques irréductibles.

   Les différences nous ont permis de nommer, classer, penser les notions apparemment absolues découlant de cette évaluation, le bien et le mal appartiennent-ils à cette simplicité binaire. La masculinité et la féminité sont le mode même de notre conception du monde et, par conséquent, des rapports sociaux et de domination. Car il existe intrinsèquement une idée de hiérarchie, une grille de lecture qui permet la partition des rôles, conformément à « la différence que la nature à mise entre les deux sexes ». L’interprétation historique de cette matrice a favorisé la domination masculine sur le genre féminin, balayant l’idée d’altérité ou de complémentarité.

Editions de la Société de la Revue des deux mondes, bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur frais, tranches des pages un peu salies, revue d’occasion broché grand format de 15,2x23,7cm, 192 pages