RICE BURROUGHS Edgar – Tarzan et le lion d’or

Réf: sf-est8
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Description

Titre original « Tarzan and the golden lion »

Traduit de l’américain par Tristan RENAUD

Illustration de couverture de Burne HOGARTH

Extrait

1/   Une femme assez jolie, malgré ses vêtements un peu voyants, dînait à Londres dans un restaurant de deuxième catégorie. Elle se faisait un peu remarquer, autant par sa silhouette et son visage agréable que par la taille de son compagnon. C’était un homme d’environ vingt-cinq ans, aux épaules larges et au corps très bien proportionné. Il avait une barbe noire, très fournie, qui mesurait pas loin d’un mètre quatre-vingt-dix. Son physique, tout comme son allure, laissaient deviner un athlète accompli.

   Ils étaient en grande conversation, discutant d’un sujet apparemment brûlant.

   - Je vous assure, dit l’homme, que je ne vois pas pourquoi nous avons besoin des autres. Pourquoi partageraient-ils avec nous et pourquoi, nous, diviserions-nous en six ce que vous et moi pouvons obtenir seuls ?

   - Il faut de l’argent pour ce projet. Ni vous ni moi n’en avons, répliqua la femme. Ils ont de l’argent, eux, et ils nous en donneront, à moi pour ce que je sais, à vous à cause de votre physique. Ils vous ont cherché pendant deux ans, Esteban. Maintenant qu’ils vous ont trouvé, je ne voudrais pas être à votre place si vous vouliez les trahir. Ils vous trancheraient la gorge dès qu’ils sauraient que vous ne leur êtes plus d’aucune utilité. D’autant plus que vous connaissiez leur plan dans ses moindres détails. Quant à essayer de leur voler l’argent… Elle haussa les épaules et reprit : « J’aime beaucoup trop la vie, mon cher, pour m’associer avec vous dans une telle entreprise. »

 

2/   Après avoir mangé, le lendemain matin, et fait parvenir par l’intermédiaire de Dooth de la nourriture à Tarzan. La vit arriver une jeune prêtresse. C’était la sœur d’Oah. Avant qu’elle eût parlé, La comprit qu’elle était envoyée par Cadj. Ainsi le complot dont l’avait averti Dooth était en route. La fille était mal à l’aise et visiblement effrayée. Elle était jeune et tenait la reine en grand respect. Elle n’ignorait rien de son pourvoir qui, si elle l’avait voulu, l’aurait condamnée à mort. La, qui avait déjà échafaudé un plan destiné à plonger Cadj et ses alliés dans le plus grand embarras, attendit, silencieuse, que la fille se décide à parler. Un certain temps s’écoula avant que celle-ci ne se résolût à le faire, mais elle n’eut pas le courage d’entrer dans le vif du sujet. Au lieu de quoi, elle se mit à parler de choses et d’autres sans rapport avec le sujet qui l’avait amenée. La s’amusait beaucoup de sa gêne.

   - Ce n’est pas si souvent, dit-elle, que la sœur d’Oah pénètre dans les appartements de sa reine sans y avoir été priée. Je suis heureuse de voir qu’elle comprend enfin qu’elle est au service de la Grande Prêtresse du Dieu des Flammes.

   - Je suis venue, dit la fille, débitant ses mots comme un acteur qui vient d’apprendre son rôle, pour vous dire la voie que vous avez à suivre dans votre intérêt et que vous serez, j’en suis sûre, très heureuse de connaître.

   - Oui ? demanda, La, en haussant les sourcils.

   - J’ai surpris Cadj en train de parler avec les autres prêtres et je l’ai entendu dire qu’il serait satisfait de voir l’homme-singe s’échapper, ce qui lui éviterait, tout comme à vous, de se trouver dans une situation fâcheuse. J’ai pensé que La, la reine, serait contente d’apprendre cela dans la mesure où tout le monde sait qu’elle a promis son amitié à l’homme-singe et que, en conséquence, elle ne souhaite nullement le sacrifier sur l’autel du Dieu.

 

Descriptif

Editions Edition Spéciale Tarzan 8 année 1970, état général assez bon, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, pages jaunies, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11,7x18,2 cm, 256 pages

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