France Loisirs

SAUL John – Corps étranger

Réf: fh-fljsce
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Description

Titre original « Brainchild » John Saul, 1985.

Traduit de l’anglais par Maurice Bernard ENDREBE

Extrait

1/   L’ultime accord d’un rock assourdissant cessa d’un coup et Alex, hors d’haleine, regarda autour de lui en quête de Lisa. La dernière fois qu’il l’avait aperçue, moins d’un quart d’heure auparavant, elle dansait avec Bob Carey, tandis que lui-même dansait avec Kate Lewis. Depuis lors, il avait invité encore trois autres filles et Bob était maintenant en compagnie de Jennifer Lang.

   Alex pensa qu’il allait certainement trouver Lisa, sortie respirer un peu de fraîcheur. Comme il atteignait la porte, une main le retint par le bras et, tournant la tête, il vit Carolyn Evans qui lui souriait.

   - Si tu cherches Lisa, elle est allée se refaire une beauté en compagnie de Kate et de Jenny.

   - Alors, je crois que je vais prendre un verre de punch… s’il en reste.

   - Oh oui : des quantités ! lui assura Carolyn du ton légèrement moqueur qu’elle affectait lorsqu’elle voulait paraître plus sophistiquée que les autres filles. Il n’y a pour ainsi dire personne qui en boive, sauf Lisa et toi. Viens dans ma voiture, j’ai de la bière.

   Alex secoua la tête.

   - Allons, voyons ! le pressa Carolyn. Qu’est-ce qu’une bière pour un grand garçon comme toi ? Moi, j’en ai bu quatre et je ne suis pas ivre pour autant…

   - Je conduis. Quand je conduis, je ne bois pas.

   Renversant un peu la tête, Carolyn eut un rire de gorge dont Alex pensa qu’il avait dû nécessiter es heures d’entraînement.

   - Oh, non, tu rigoles ou quoi ? Pas même une toute petite bière ? Allons, sois un homme, que diable !

 

2/   Sous l’effet de la fatigue, Marsh commençait à penser que la situation était désespérée. Il avait passé presque toute la journée à l’Institut que dirigeait Raymond Torres, mais la plupart du temps il y avait été livré à lui-même, tandis que le rongeait l’inquiétude car, depuis son départ le matin, Alex n’avait pas manifesté le moindre symptôme tendant à indiquer qu’il reprenait tant soit peu conscience.

   L’Institut était une construction bâtarde. A partir d’une ancienne et vaste demeure, deux ailes avaient été ajoutées sans aucun souci d’harmonie architecturale, dans un but purement fonctionnel. Le tout était environné d’un jardin planté d’arbres et seule une plaque de cuivre encastrée dans un gros rocher près de la rue apprenait aux curieux qu’il s’agissait de l’Institut du Cerveau.

   A son arrivée, la réceptionniste avait immédiatement conduit Marsh ans le cabinet de Raymond Torres. Lonsdale avait alors remis le dossier médical d’Alex au chirurgien qui, sans même y jeter un regard, l’avait passé à son assistant. Ce dernier parti, Torres avait invité son visiteur à s’assoir, puis consacré à allumer sa pipe un temps que Marsh jugea excessif.

 

3/   Résumé

   Bien qu’il respire encore, la mort d’Alex Lonsdale, seize ans, victime d’u grave accident d’auto, n’est qu’une question d’heures. Seul un miracle peut le sauver. Un miracle, ou le docteur Torres, neurochirurgien génial, descendants des Californios, les colons mexicains jadis exterminés par les gringos nord-américains. Le Dr Torres réussit ce miracle et Alex semble rétabli. Mais son regard est vide et son cœur est froid comme la pierre.

   Si les parents, ses camarades, celle qu’il aime pouvaient savoir ce qui se passe en lui, ils seraient glacés d’épouvante.

   Car cent ans plus tard, une vengeance séculaire est en marche et rien ne pourra plus arrêter ce corps étranger qu’est devenu Alex Lonsdale. A quelle odieuse manipulation le Dr Torres a-t-il eu recours pour faire du jeune homme une impitoyable machine à tuer ?

  

Descriptif

Editions France Loisirs année 1987 ISBN 2724232682, Assez Bon Etat général, jaquette, couverture rigide, tranche et dos moyennement passés et marqués, intérieur frais, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion relié grand format de 16,5x24,8 cm, 290 pages

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