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SIMAK Clifford D. – Au pays du mal

Réf: sf-jalsf1781
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Description

Titre original « Where the evil dwells » Clifford D. Simak 1982

Traduit de l’américain par Michel Demuth

Extrait

1/   L’oncle d’Harcourt était allongé dans la cuisine du meunier, sur une paillasse, couvert d’une peau de mouton. Ses cheveux et sa barbe étaient blancs, son visage acétique, le crâne marqué et lisse. Il dormait et ses paupières semblaient fines comme du parchemin.

   - Il est comme ça depuis que Jean l’a ramené, dit la femme du meunier. Je n’ai jamais vu un homme aussi maigre. Jean l’a allongé et je lui ai offert un peu de soupe, mais il s’est endormi presque aussitôt avec la cuiller dans la bouche.

   - Où est votre mari ?

   - Il est parti chercher de l’aide. Je ne voulais pas qu’il y aille : la piste est si difficile. Vous l’avez rencontré en route ?

   - Non. Il a sans doute pris par la piste qui mène au château. Nous sommes venus de l’abbaye. C’est Yolanda qui m’a prévenu. Mon grand-père va envoyer des hommes pour ramener mon oncle à la maison.

   - Il peut rester ici. Il ne nous gêne pas, et ce serait bien malheureux de le réveiller maintenant. Il doit se reposer. Pauvre homme. Il a dû souffrir…

   - C’est très gentil à vous, dit Harcourt, mais mon grand-père nous attend au château. Je crois qu’il désespérait de jamais revoir mon oncle Raoul. Il y a si longtemps qu’il est parti et nous sommes restés sans nouvelles… Mais à présent que j’y songe, il en a toujours été ainsi, chaque fois qu’il a quitté la maison. Le vieil homme doit compter les minutes. Et puis, il y a ma mère. Elle a dû préparer sa chambre et lui cuisiner les plats qu’il aime…

  

2/   Les esprits se rapprochaient du petit groupe, malgré le jour. Par instants, Harcourt croyait les voir dans le frémissement d’air chaud, comme par une journée torride d’été, au-dessus d’un champ de blé. Car ils lui parlaient sans cesse. La plupart du temps, Harcourt ne parvenait pas à discerner ce qu’ils disaient mais, à d’autres moments, il lui semblait comprendre. C’était comme un marmonnement qui lui rappelait les bavardages étouffés de sa mère et de sa servante, lorsqu’elles étaient occupées à coudre ou à broder, enfermées dans une pièce.

   Harcourt pataugeait dans le marais, de l’eau jusqu’aux hanches, arrachant avec peine ses bottes à la fange du fond. Les autres le suivaient ; des nuages d’insectes tourbillonnaient autour de sa tête et il agitait régulièrement les bras dans l’espoir de les chasser. Mais jamais leur sifflement ne le quittait, de même que le murmure des voix dans le soleil.

 

3/   Résumé

   Une incroyable nouvelle parvient à Charles d’Harcourt : Eloïse, sa douce fiancée qu’il tient pour morte depuis sept ans, serait vivante ! Vivante mais prisonnière au pays du Mal où, dit-on, sorciers et dragons règnent en maîtres, vivante mais métamorphosée, pervertie peut-être par quelque magie.

   En son château perdu, Charles n’a que peu d’hommes mais il sait leur bravoure, et que les trolls et les elfes l’aideront.

   Ils croient marcher vers une terre dangereuse, ils ignorent qu’ils vont pénétrer dans un autre monde…

 

Descriptif

Editions J’ai lu SF 1781 année 1985 ISBN 2277217816, Assez Bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués, intérieur passé, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,8 cm, 288 pages

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