10/18

WODEHOUSE P.G. – Piccadilly Jim

Réf: re-1018de2998
2,00 € TTC
 En stock
Ajouter au panier
Description

Traduit de l’anglais par Isabelle TIERRIE-MUILWIJK

Titre original « Piccadilly Jim »

Extrait

1/   Mrs. Crocker leva les yeux de la pile d’enveloppes ouvertes qui était devant elle, la ligne ferme de sa bouche adoucie d’un sourire.

   - Une carte de Lady Corstorphine, Bingley, pour sa réception du 29.

   Absorbé par son journal, Mr. Crocker grogna distraitement.

   - C’est l’une des femmes les plus distinguées d’Angleterre. Et elle a des relations. Son frère, le duc de Devizes est le plus vieil ami du premier ministre.

   - Hein ?

   - La duchesse d’Axminster me demande de tenir un stand à la vente de charité au profit des Petites Sœurs des Pauvres.

   - Hein ?

   - Bingley ! Vous n’écoutez pas ! Qu’êtes-vous donc en train de lire ?

   Mr. Crocker s’arracha péniblement à son journal.

   - Oh, je jetais simplement un œil au compte rendu de ce match de cricket auquel vous m’avez forcé d’assister hier.

   - Je suis heureuse de constater que vous vous intéressez au cricket. En Angleterre, c’est primordial, socialement parlant. Je ne sais pas pourquoi vous avez eu tant de mal à vous y mettre. Vous aimiez tant regarder le base-ball autrefois… eh bien, le cricket, c’est exactement la même chose que le base-ball.

   Un observateur attentif aurait noté que Mr. Crocker avait vraiment l’air de plus en plus affligé : les femmes sortent ce genre d’inepties sans réfléchir, sans chercher à blesser ; il n’empêche que c’est dur à supporter.

   Du hall contigu leur parvint la sonnerie affaiblie du téléphone puis la voix posée de Bayliss qui répondait. Mr. Crocker reprit son journal. Bayliss entra.

 

2/   Il passa le reste de la journée dans un tel état d’humilité qu’il était presque au bord des larmes quand les serveurs étaient aimables avec lui. Le lundi matin, il se rendit à Park Row pour lire les dossiers du Chronicle, entreprise morbide qui s’apparentait à l’étrange comportement de ces prêtres de Baal qui s’entaillent la peau à coups de couteau ou de ces écrivains qui s’abonnent à des agences de coupures de presse.

   Il tomba presque immédiatement sur un article dans un exemplaire datant de moins d’un mois. Puis, plus rien pendant plusieurs semaines, ce qui fit renaître en lui l’espoir que les choses étaient peut-être moins graves qu’il ne le craignait… espoir anéanti par une nouvelle missive assassine. Après quoi il entreprit des recherches méthodiques, résolu à affronter le pire. Ce qui arriva en un peu moins de deux heures. Tout y était : son altercation avec le bookmaker, ses débordements à la réunion politique, son affaire de promesse de mariage non tenue. Une biographie complète. Et ce nom dont ils l’affublaient, Piccadilly Jim ! Pouah !

 

3/   Résumé

   Dans ce roman, la verve de l’auteur des Jeeves s’exerce outre-Atlantique où le grand méchant homme des lettres anglaises a choisi de transplanter son héros au nom si délicieusement britannique. Ce cocktail va se révéler explosif pour la plus grande joie des fans d’un écrivain qui n’a pas fini de nous faire rire. « J’ai dévoré son œuvre à maintes reprises… non seulement parce que c’est un grand écrivain comique, mais aussi parce que je pense qu’il est incontestablement le plus grand virtuose de la langue anglaise que j’aie jamais rencontré. » Douglas Adams, The Guardian.

 

Descriptif

Editions 10/18 Domaine Etranger 2998 année 1998 ISBN 2264026111, Etat général Assez Bon, couverture souple, tranche et dos passés et un peu marqués, intérieur frais, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11x18 cm, 320 pages

Produits pouvant vous intéresser