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X-FILES LES INEDITS – Peau par Ben Mezrich

Réf: sf-jal5466
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Description

Titre original « X-Files. Skin »

Traduit de l’américain par Geneviève BLATTMAN

Extrait

1/   Un coup retentit, cette fois à la porte d’entrée.

   - Mulder ? appela une voix féminine. Ça va ?

   Il alla ouvrir et rencontra le regard inquiet de Dana Scully dont les cheveux auburn dégoulinaient sur sa veste sombre et son chemisier mal boutonné. De toute évidence, elle s’était habillée en catastrophe. Son apparence toujours irréprochable souffrait exceptionnellement de sa précipitation. Elle avait les mains vides, mais Mulder remarqua le renflement du Smith et Wesson sous son aisselle gauche. S’il avait tardé à répondre, elle n’aurait sans doute pas hésité à faire sauter la serrure.

   - Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle. On aurait dit que quelqu’un défonçait les murs.

   - Pas les murs. Rien que la porte du placard. Désolé d’avoir interrompu ta douche.

   Il s’écarta pour la laisser entrer. Elle sentait bon le chèvrefeuille, et un peu de shampoing était resté accroché à une mèche. S’arrêtant devant le placard, elle observa le bois craquelé, puis la serviette encore enroulée sur la main de Mulder.

   - C’est une façon intéressante de soigner une mâchoire en compote…

   Mulder avait déjà oublié. Ce n’était plus le problème.

   - Scully, arrive-t-il souvent que les patients tentent de tuer leur médecin ?

      Elle haussa les sourcils. Rassurée, elle reboutonnait correctement son chemisier blanc.

   - Mulder, si on veut être à Washington ce soir, il faut qu’on se mette en route.

   Il balaya cet argument d’un geste de la main.

   - Un patient se réveille après une opération. Il est vulnérable, groggy, épuisé… et pourtant sa première réaction est de piquer une colère épouvantable. Combien de fois ça arrive, Scully ? Souvent ? Rarement ? Presque jamais ?

 

2/   L’imprimante se mit à bourdonner tandis que, sur l’écran apparaissait une marée mouvante de gris modelant grossièrement les contours d’un crâne humain. Scully y reconnut la coupe transversale du cerveau de Perry Stanton.

   Il lui fallut moins d’une seconde pour se rendre compte que toutes ses hypothèses initiales e tenaient pas debout. Elle n’avait pas besoin d’autopsie pour voir que la mort de Stanton n’était pas due au virus de l’encéphalite.

   - Ce n’est pas possible, murmura-t-elle.

   Le technicien se détourna de l’écran pour sortir les feuilles de l’imprimante. Elles montraient la même image, reproduite quatre fois sous des angles différents.

   - C’est bien ce que vous avez demandé, dit-il. Le scan a fonctionné toute la matinée et personne ne s’est plaint.

   Scully lui prit les pages de la main pour les étudier. Elle n’avait jamais rien vu de tel. Si aucun œdème ne venait confirmer son hypothèse de l’encéphalite léthargique, le cerveau était cependant loin d’être normal. Du doigt, elle traça le contour d’une grosse tache au centre de l’image. C’était l’hypothalamus, la glande qui régulait le système nerveux. Mais elle était énorme, presque trois fois sa taille habituelle. Et autour de la glande engorgée apparaissaient, déployées en un vague demi-cercle, cinq ou six excroissances bizarres. L’étrange manifestation ne correspondait à rien qu’elle ait pu voir ou apprendre au cours de ses années d’études et de pratique.

 

3/   Résumé

   Un professeur d’histoire qui, à peine réveillé de son opération, dévaste sa chambre et écrase le crâne de son infirmière. Pas banal. D’autant qu’il avait subi une greffe de peau et que le cadavre du donneur a disparu. Comme par hasard. D’ailleurs, la banque d’organes aussi a perdu le reste des échantillons. Curieux, non ?

   Scully a beau n’y voir que le jeu du hasard, Mulder flaire quelque chose de louche. Trop de questions sans réponse, trop de fausses pistes dans cette enquête. Comme celle de Fibrol International, entreprise spécialisée dans le matériel de transplantation et dont le fondateur est mort en Thaïlande après avoir renoncé aux recherches qu’il poursuivait… sur la peau, justement. Voilà qui fait beaucoup de coïncidences… Un petit détour par la Thaïlande résoudra peut-être le mystère. Le plus dur sera de ne pas y laisser la peau !

 

Descriptif

Editions J’ai lu 5466 Au frontière du réel 6 année 2000 ISBN 229030171X, état général Moyen, couverture souple, tranche et dos moyennement marqués, pages moyennement jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,8 cm, 224 pages

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