Marabout

ELLISON Harlan – du pays de la peur

Réf: sf-msf424
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Description

Titre original « From the land of fear »

Traduit de l’américain par René FOUCART

 

Recueil de dix nouvelles et un synopsis d’un récit destiné à la télévision américaine :

Le voyageur

Le pleureur

Un ami de l’Homme

La voix dans le jardin

Le temps de l’œil

Les cieux enflammés

Module de secours

Mon frère Paulie

Bataille sans étendard

 Soldat – première version

 Soldat – deuxième version (trois actes)

 

Extrait

1/   Nouvelle « Le voyageur » :

   Le voyageur n’avait pas changé. Enorme et gracieux, son visage avait une apparence à  peu près humaine, son corps était celui de l’homo sapiens, avec quelque chose en plus. Il sortit de la soute du vaisseau en force de cadran solaire et glissa le long d’une corde en nylex. Il se souciait fort peu d’emprunter l’échelle de coupée. Comme il glissait le long de cette simple corde, les reflets de sa carcasse d’acier se réfléchirent sur le doux revêtement du terrain d’atterrissage. Les reflets du corps du Voyageur brillèrent de plus en plus vivement tandis qu’il glissait rapidement le long de la corde.

   Ils le regardèrent comme s’ils regardaient une légende devenir soudain réalité. C’était donc ce robot mythique parti à la recherche des étoiles de Carina qui revenait. Que montreraient les caméras tridimensionnelles de ce robot voyageur ? Quelles merveilles attendait l’homme, maintenant que son intérêt pour les immensités de l’espace renaissait ? Les membres de la Garde regardèrent, se rangèrent autour de l’aire d’atterrissage tandis que le Voyageur glissait le long de la corde. L’énorme vaisseau en forme de cadran solaire se dressait très haut au-dessus d’eux – posé en équilibre sur son énorme trépied.

   Le robot mit pied à terre et quelqu’un cria.

   L’enfer était là, depuis les hauteurs…

   Trois cent soixante-cinq ans. Personne n’avait vécu aussi longtemps pour se souvenir de cette créature métallique sans défaut. Personne qui se souvint avoir vu le Voyageur faire la navette jusqu’à Bounce Point.

 

2/   Nouvelle « Un ami de l’homme » :

   Il n’avait jamais été très difficile de posséder la connaissance. Il y avait la chair, et puis ce qu’il était, lui, c’est-à-dire ce qui n’était pas la chair. C’était son destin de servir la chair. C’était même un honneur pour lui. Et lorsqu’ils envoyèrent Très Méprisable n°1 pour Le servir, ce fut l’embrasement du soleil, ce fut la chaleur de l’amour. C’était tellement bon de vivre avec Lui.

   Il était artiste. Lorsqu’Il travaillait avec sa palette, son pinceau et son couteau, juché sur son tabouret devant le chevalet, Il se retournait souvent et lui demandait par-dessus son épaule :

   - Regarde, vieux (Il poussait la gentillesse jusqu’à lui témoigner de l’amitié), comme la pâleur des yeux est encore rehaussée par l’incarnant de la bouche. Tu vois ?

   Ou c’étaient d’autres mots qui attiraient l’attention de Très Méprisable n°1 sur un détail de Son œuvre. Aussi bizarre que cela paraisse, Très Méprisable n°1 voyait, sentait et jouissait au plus profond de lui-même des merveilles qui s’étalaient sur la toile.

   Puis, Il se retournait, s’essuyait les doigts sur le morceau de mousseline et fixait intensément Très Méprisable n°1

 

3/   Résumé

   La peur : quelque chose qui vous prend à la gorge, vous tiraille le ventre, vous dévore l’esprit…

   La terre se dérobe sous vos pas, l’univers, alentour, vomit des robots et des monstres, des révolutions et des extases. Rien ne va plus : tout s’enchaîne au délire et à l’abomination. Quelques mots suffisent à Harlan Ellison pour vous faire passer de monde à outre-monde.

 

Descriptif

Editions Bibliothèque Marabout science-fiction 424 année 1973, Assez Bon Etat général, couverture souple un peu marquée, tranche et dos un peu passés et marqués, intérieur jauni, tranches des pages un peu salies, livre broché d’occasion format poche de 11,5x18 cm, 254 pages

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