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RHODES Evan H. – Le prince de Central Park

Réf: re-jal819
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Description

Titre original « The prince of Central Park »

Traduit de l’américain par Liliane SZTAJN

Extrait

1/   Tout ça à cause de l’école. De la fermeture de l’école, plus exactement. Le centre scolaire 145 avait ouvert ses portes le premier lundi après la Fête du Travail. LE mardi il était fermé. Un différend opposait les parents d’élèves aux professeurs. Ces derniers s’étaient mis en grève. Les parents d’élèves avaient décidé de boycotter les cours. Pendant trois semaines, Jay-Jay s’était retrouvé dans la rue, livré à lui-même.

   Depuis deux mois, le gamin vivait chez Ardis, sa mère adoptive. Dès le premier jour, elle lui avait fait comprendre, à grand renfort de claques, qu’elle ne voulait pas de lui à la maison avant le coucher du soleil.

   Quand Jay-Jay lui avait demandé pourquoi ? Ardis avait aboyé :

   - ça ne te regarde pas. J’ai mes raisons.

   C’était vendredi, la veille du jour où il s’était enfui dans le parc, que les choses avaient vraiment mal tourné.

   Jay-Jay avait passé la plus grande partie de la matinée à nettoyer le terrain vague en face de l’église. Le comité du quartier venait juste de lancer ce projet. Mais l’enthousiasme des volontaires n’avait pas duré plus de deux heures. Découragé, le gamin était resté seul parmi les immondices.

   Ses efforts, pourtant, ne furent pas tout à fait inutiles. Il trouva un pneu usé, le fit rouler jusqu’au garage du coin et le vendit vingt-cinq cents.

   Il acheta une boite de craies de couleur pour cinq cents. Mais alors qu’il était assis sur le trottoir, s’appliquant à finir sa grande fresque - une bataille au laser entre le vaisseau spatial des héros de Star Trek et un engin ennemi -, le portier de l’immeuble devant lequel il dessinait le chassa à coups de balai.

 

2/   Un chaud rayon de soleil réveilla Jay-Jay. Pendant un bref instant d’hébétude, il ne sut pas où il se trouvait. Puis il aperçut la riche terre brune autour de lui, sentit les aiguilles de pin qui formaient un coussin à son corps.

   - Cric, crac, croc, grogna-t-il en sentant ses os craquer tandis qu’il se levait. Hé, mais je me sens bien !

   Il avait réussi ! Il avait passé la nuit dans Central Park et il était toujours vivant ! Maintenant, rien ne pourrait lui ôter de l’idée que le parc lui offrait une protection spéciale.

   Il rampa hors de la grotte, et sortit dans une aube dorée. Des fauvettes et des grives gazouillaient dans les tilleuls, des écureuils bondissaient çà et là, cherchant des noisettes dans l’herbe luisante de rosée ; le monde vert était réveillé et vaquait à ses occupations matinales.

   Soudain il repéra le chien qui l’avait attaqué la veille. Il était assis à quelques mètres de lui et le regardait de ses yeux sombres et brillants. Il se léchait les babines. La main de Jay-Jay vola vers son sac.

   - Mon déjeuner ! Sale petit voleur ! hurla l’enfant en lançant une branche sur le chiot.

 

3/   Résumé

   Au cœur de New York – acier, béton, asphalte -, Central Park : un havre de paix, un immense espace vert, le domaine des oiseaux, des écureuils, de l’eau vive.

    C’est là que, fuyant la misère et la violence, le petit Jay-Jay vient chercher refuge, se cacher. Dans les branches d’un grand chêne, puissant et fraternel. Nouveau Robinson, Jay-Jay va bâtir là-haut une cabane, invisible aux curieux et à la police. Il y rentrera chaque soir après avoir exploré tout le jour le vaste parc. A la recherche de nourriture. A la découverte aussi d’un monde inconnu et merveilleux : les cascades du Loch, les jeux du terrain de l’Aventure…

   Mais New York est tout proche, menaçant. Et il y a Elmo, un jeune drogué, qui hait Jay-Jay…

 

Descriptif

Editions J’ai lu 819 année 1978 ISBN 2277118192, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos un peu passés et marqués, pages jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,8 cm, 192 pages

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