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VAN VOGT Alfred E. – Des lendemains qui scintillent

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Description

Titre original « Future Glitter » Alfred E. Van Vogt 1973

Traduit de l’américain par Michel Deutsch

Extrait

1/   La veille du jour fixé pour sa décapitation, Higenroth n’avait toujours pas résolu son dilemme.

   « En fait, réfléchissait-il, c’était bien ce qu’ils escomptaient. Ne pas tenter de faire quelque chose de concret pour survivre éveillerait les soupçons. » Autant adopter l’attitude stéréotypée qui convenait », se disait-il cyniquement.

   C’était l’après-midi, installé dans un fauteuil du patio, il se chauffait au soleil. Sans bouger et se servant du mur de ciment qui lui faisait face comme réflecteur – qu’ils le devinent… S’ils l’observaient… Il activa mentalement le système de Transdiffusion et localisa un conseiller des Collines. On aurait cru, alors, qu’Higenroth parlait dans le vide, mais, en fait, sa voix était captée par un micro minuscule niché au bout de son nez et que le maquillage dissimulait. L’image du conseiller était visible sur le mur. Les lèvres pincées, il écouta le professeur lui exposer son problème. Finalement, il secoua la tête.

   - Dès que votre femme comprendra que, géographiquement parlant, les Collines n’existent pas, elle vous trahira quand vous serez dans votre cache. Alors… non… Ne l’emmenez pas.

   D’après l’opinion couramment répandue, une cache était la maison d’un sympathisant des Collines qui abritait une personne recherchée pendant quelques semaines, puis l’envoyait dans une autre cache. Higenroth n’était pas dupe. Les Collines étaient une émanation de l’Etat, une organisation élaborée destinée à venir à bout des rebelles, des évadés et autres opposants au régime.

 

2/   Résumé

   Le Pr Higenroth venait de recevoir la lettre officielle l’informant qu’il avait mérité l’Accolade. C’était la suprême récompense qui pouvait être décernée à un scientifique. L’ennui était que l’Accolade consistait en la décapitation de l’intéressé dont le savoir était supposé se transmettre instantanément à l’esprit de ses élèves au moment de la mort. Or, le Pr Higenroth n’avait pas envie de mourir…

   Que faire lorsqu’on vit dans un pays gouverné par un Dictateur impitoyable, assisté d’un présidium composé de membres prêts à tout pour éviter de tomber en disgrâce ? La résistance était inutile, la fuite impossible.

   Il restait cependant une arme au professeur : son invention, la Transdiffusion. Que pourrait faire le Dictateur si tous ses gestes, toutes ses paroles étaient perçus chaque instant par l’ensemble de la nation ?

 

Descriptif                                           

Editions J’ai lu science-fiction 288 année 1975, Assez Bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, pages jaunies, tranches des pages moyennement salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,8 cm, 224 pages

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