Titre original « The evergreen death »
Traduit de l’anglais par Pierre Château
 
Extrait
 
   La défunte s’appelait Linda Bugbrooke. Elle habitait au 17, West Street, chez ses parents et n’avait ni frères ni sœurs. Elle venait d’avoir dix-huit ans et travaillait à la fabrique de produits de beauté, à Birfield, la ville voisine.
   Lorsque Wally la découvrit, elle avait le torse nu et les seins couverts de sang. Wally avait vu bien trop de morts au cours de la guerre de 14-18 pour ne pas reconnaître la rigidité cadavérique au premier coup d’œil. Il s’empressa de faire demi-tour et se précipita vers la maison au pas de course en criant :
   - Mon colonel ! Colonel Innes !
   Le colonel se douta bien que l’affaire était grave lorsqu’il vit Wally accourir sans se soucier de piétiner les plates-bandes de fleurs. Il abandonna la chaise non rembourrée de son bureau, près de la fenêtre, et descendit au rez-de-chaussée. Wally se tenait près de la porte du fond, tout essoufflé et le visage encore plus congestionné que d’ordinaire. Il y avait bien des années qu’on n’avait vu courir Wally. A quatre-vingts ans, il laissait ça aux Jeunesses.
 
Résumé
 
   Le colonel avait trouvé Linda étranglée, à moitié nue, la poitrine en sang, sous les arbustes au fond de la grande pelouse du Manoir. Détail curieux : on lui avait tranché très proprement le bout des seins… Crime de sadique ? Meurtre rituel ? Soirée de ballets roses qui avait dégénéré ? Pour découvrir la clé de l’énigme, l’inspecteur Aveyard dut se livrer, sur tout un village des Midlands, à une psychanalyse assez particulière. Et à quel prix !
  

Editions Gallimard Série Noire 1286 année 1969, état général correct, couverture souple, tranche et dos moyennement marqués, intérieur assez frais, livre d’occasion broché format poche de 11,7x18,1 cm, 256 pages.