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MOLIERE - Le bourgeois gentilhomme

Réf: c-lmbg
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Description

Comédie-Ballet avec une Notice biographique, une Notice historique et littéraire, des Notes explicatives, des Jugements, un Questionnaire sur la pièce et des Sujets de devoirs par René D’Hermies, Professeur au Lycée Faidherbe, à l’E.N des Arts et Métiers chargé d’un cours à la Faculté des Lettres de Lille.
                                         
Extrait des Notices
 
Action
   Elle présente une action amusante et vraisemblable jusqu’au moment où elle se perd dans la farce burlesque. M. Jourdain est présenté comme un bourgeois ignorant et prétentieux. Son ignorance est prouvée par ses conversations avec les différents maîtres qu’il entretient à ses gages, et aussi par ses querelles avec sa femme et sa servante. Ses prétentions ridicules apparaîtront dès qu’il sera confronté avec des gens qui flattent sa manie, ou avec des gens de bon sens qui tenteront de lui ouvrir les yeux. Ses exagérations en arrivent à conférer le minimum de vraisemblance nécessaire à l’intervention des Turcs de fantaisie et à la cérémonie grotesque du denier acte. « La grande règle de toutes les règles est de plaire », a dit Molière. Pressé par le temps, contraint par le sujet, Molière a su créer une action logique et des personnages plaisants.
 
Style
   Comme dans toutes les pièces écrites en prose, le vocabulaire et le style sont ceux de la conversation. Simplicité, familiarité, vivacité, voilà les trois caractères essentiels du langage de Molière. On y trouve toutes les particularités de la langue parlée du temps. A côté des termes précieux réservés à certains personnages, car ils font partie de leur caractère, il y a, chez d’autres, les négligences qui correspondent à leur culture insuffisante. Ce langage preste, vivant, direct, nécessite et provoque le geste qui le souligne, la mimique qui le précise. La critique moderne a découvert que Molière écrit spontanément en vers libres. Il serait aisé d’en trouver ici de nombreux exemples. Il convient pourtant de ne pas exagérer la théorie. M. l’Abbé Bremond a constaté que le rythme naturel du langage simple se fonde sur le vers de huit pieds. Molière a, probablement sans le vouloir, utilisé assez souvent ce rythme.

Editions Larousse Collection Classiques Larousse année 1935, bon état général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués et passés, pages jaunies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,2 cm, 116 pages.

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