Tome XIV comprenant
- Mon Ami Maigret
- Maigret chez le coroner
- Maigret et la vieille dame
Extrait de « Mon Ami Maigret »
- Vous êtes sur le seuil de votre établissement ?
- Oui, mon commissaire.
C’était inutile de le reprendre. Quatre ou cinq fois, Maigret avait essayé de lui faire dire « monsieur le commissaire ». Quelle importance cela avait-il ? Quelle importance avait tout ceci ?
- Une voiture grise de grand sport, s’est arrêtée un instant et un homme en est descendu, presque en voltige, c’est bien ce que vous avez déclaré ?
- Oui, mon commissaire.
- Pour entrer dans votre boîte, il a dû passer tout contre vous et il vous a même légèrement bousculé. Or, au-dessus de la porte, il existe une enseigne lumineuse au néon.
- Elle est violette, mon commissaire.
- Et alors ?
- Alors rien.
- C’est parce que votre enseigne est violette que vous êtes capable de reconnaître l’individu qui, un instant plus tard, écartant la portière de velours, a vidé son revolver sur votre barman ?
L’homme s’appelait Caracci ou Caraccini (Maigret était obligé, chaque fois, de consulter le dossier). Il était petit, avec de hauts talons, une tête de corse (ils ressemblent toujours un peu à Napoléon), et il portait un énorme diamant jaune au doigt.
Editions Rencontre année 1968, bon état général, couverture rigide reliée simili-cuir, tranche et dos en bon état avec les bordures un peu frottées, intérieur assez frais, livre de collection avec signet relié moyen format de 12,8x18,5 cm, 488 pages.