Librairie des Champs-Elysées

CHRISTIE Agatha – Les indiscrétions d’Hercule Poirot

Réf: pt-cdm142
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Description

Titre original « After the funeral »

Traduit de l’anglais par Yves MASSIF

Extrait

1/   Dans le train qui le ramenait à Londres, installé dans le coin d’un compartiment de première classe, Mr Entwhistle éprouvait une sorte de malaise en évoquant la conversation qui suivit la remarque malheureuse de Cora Lansquenet.

   « Vraiment, Cora ! » s’était écrié Maude. « Ma chère tante Cora », avait dit George. Quelqu’un d’autre avait demandé : « Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? »

   Alors Cora Lansquenet, confuse, prononça quelques phrases désordonnées.

   - Oh ! Je suis désolée… Je ne voulais pas… Oh ! bien sûr, c’était ridicule de ma part. Je sais bien qu’il n’y a rien dans tout cela, mais cette mort a été si brutale… Je vous en prie, oubliez ce que je viens de dire… Je sais bien que je parle toujours à tort et à travers !

   A partir de cet instant, l’émoi général se dissipa. On discuta de ce qu’on ferait des affaires personnelles de Richard. Finalement, il fut décidé que la maison et son contenu seraient mis en vente.

   La regrettable gaffe de Cora semblait oubliée. Cora Lansquenet, si elle n’était pas anormale, n’en était pas moins naïve jusqu’à en être gênante…

 

2/   Miss Gilchrist enfonça énergiquement son chapeau sur la tête et fit rentrer un mèche de cheveux gris. L’enquête avait été fixée midi et il était à peine onze heures et quart.

   On sonna à la porte d’entrée.

   Elle alla ouvrir. Une jeune femme élégante dans ses vêtements noirs, et tenant à la main une petite valise, se tenait sur le seuil. Elle remarqua que Miss Gilchrist avait l’air inquiet et dit vivement :

   - Mademoiselle Gilchrist ? Je suis la nièce de Mrs Lansquenet, Suzan Banks.

   - Oh ! mon Dieu ! Entrez donc, madame Banks.

   - Je regrette de vous avoir effrayée.

   - Vous m’avez fait peur, en effet. C’est peut-être à cause de l’enquête. J’ai été nerveuse toute la matinée. Il y a à peu près une demi-heure, on a sonné à la porte. C’est à peine si j’ai osé aller répondre. Pourtant, ce n’était qu’une religieuse qui venait quêter pour un orphelinat. J’ai été si soulagée que je lui ai donné deux shillings, bien que je ne sois pas catholique. Mais, je vous en prie, prenez une chaise, madame Banks. Vous êtes venue par le train ?

   - Non, j’ai pris la voiture.

   Suzan parcourait la pièce du regard.

 

3/   Résumé

   « Richard Abernethie est décédé brusquement chez lui d’une crise cardiaque. » C’est ce qu’ont écrit les journaux. Tous les proches sont accourus pour les obsèques et tout se serait passé très correctement si cette écervelée de Cora n’avait demandé bêtement : »Il a bie été assassiné, n’est-ce pas ? » Cette question incongrue jette, évidemment un froid dans la réunion de famille.

   Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain par une main anonyme sur le crâne de la bavarde, et peu d’arsenic fourré dans le gâteau de sa dame de compagnie, justifieront l’intervention d’Hercule Poirot. Son fameux sens de la déduction prouvera que la petite question de Cora n’était pas si sotte…  

 

Descriptif

Editions Librairie des Champs-Elysées Club des Masques 142 année 1982 ISBN 2702413544, Assez Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos moyennement passés et marqués, pages un peu jaunies, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x16,7 cm, 256 pages

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