Balland

CORDON Violaine de – Vivement des femmes

Réf: e-bvcvf
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Description

Une enquête sur leur place dans la vie politique

Extrait

1/   Une démarche similaire effectuée par deux femmes connues. Aussi différentes l’une de l’autre. Brune et blonde, grande et plutôt petite, de stature politique incomparable, venant d’horizons opposés. Votre perspicacité aura sans doute nommé Marie-France Garaud et Francine Gomez.

   Ces noms ont fortement dérangé la classe politique, un peu exaspérée, tout à coup, de voir surgir parmi eux, les leaders, des candidates qu’ils avaient espéré éloigner de leur jeu très sérieux…

   Les deux femmes en avaient assez d’être toujours évincées au moment décisif.

   Elles avaient lu Le Petit prince et, comme lui, trouvaient que ce monde de messieurs qui se prend très au sérieux, décrétant tout connaître, tout savoir, tout expliquer, devient vite ennuyeux. Elles avaient décidé de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Elles choisirent d’aller leur chemin comme bon leur semblait, accompagnées par leurs fidèles acolytes.

   Elles partirent en campagne, chacune suivant sa propre voie vers des échéances électorales de natures différentes.

   Regardées comme des bêtes curieuses par l’électorat, amusant les médias par la petite note piquante qu’elles allaient insuffler dans la campagne, rejetées par les partis qu’elles critiquaient ; leur chute était attendue sinon espérée par beaucoup.

   Marie-France Garaud. Ce nom ne laisse pas indifférents les Français, qui connaissent son parcours ; juriste, membre du cabinet de Pierre Juillet, ancienne conseillère de Georges Pompidou, puis de Jacques Chirac. En 1981, première surprise de taille ; elle se présente comme candidate à la Présidence de la République. Elle n’est pas seule, puisque Arlette Laguiller et Huguette Bouchardeau ont fait également acte de candidature. Cependant, sa présence se singularise des deux autres. Ces dernières représentent un parti et parlent au nom de celui-ci : Lutte Ouvrière et le PSU, tandis que déterminée, Marie-France Garaud entre seule et en son nom dans la bataille pour exposer ses idées et décocher quelques flèches tant redoutées.

 

2/   Résumé

   Pourquoi les femmes sont-elles si rares en politique ?

   Désintérêt de leur part ou ostracisme à leur égard ?

   Le constat est simple : en 1987, on compte 34 femmes sur 577 députés, 8 sur 319 sénateurs et seulement 9 ministres depuis 1947.

   L’auteur a interrogé une centaine de personnalités, en commençant par les intéressées qui ont elles-mêmes souvent rencontré de sérieux obstacles. Que ce soit Simone Veil, Françoise Giroud, Edith Cresson, Yvette Roudy ou les autres, elles ont toutes en commun des expériences étonnantes et parfois douloureuses.

   Les hommes politiques de François Mitterrand à Raymond Barre, en passant par Michel Rocard et François Léotard, ont confié ce qu’ils attendent des femmes et se sont même livrés à de curieuses confidences. Jean-Pierre Elkabach, Ivan Levaï, Christine Ockrent ou Alain Duhamel, ont avoué leurs préférences pour les unes ou pour les autres, leurs désirs de les voir plus nombreuses ou au contraire ont laissé poindre un soupçon de misogynie.

   La politisation croissante des Françaises dans les années à venir, annoncée par les politologues et les sociologues, devrait alerter les leaders politiques : ils courraient de grands risques s’ils n’en tenaient pas compte. Au-delà d’une enquête sur les blocages de la société française, l’auteur a voulu raconter, à travers de nombreux portraits et anecdotes, les péripéties de son voyage au pays où les femmes sont rares.

 

Descriptif

Editions Balland année 1987 ISBN 2715806515, Etat général Moyen, couverture souple, tranche et dos moyennement passés et marqués, intérieur défraichi, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché grand format de 14,2x21,7 cm, 312 pages

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