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GIACOMETTI et RAVENNE - Apocalypse

Réf: pt-p14132
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Description

Extrait

1/   Cela faisait presque un an qu’elle s’était éteinte dans ses bras après avoir tenté d’échapper à son destin. Ils s’étaient aimés d’une passion étrange et obsédante lors de leur aventure au Brésil, face à la secte des Assassins. Sa mort l’avait bouleversé. Antoine avait réalisé alors que c’était la première fois qu’il perdait quelqu’un à qui il tenait vraiment. Des relations, des frères de loge, oui, mais pas une personne qu’il avait dans le sang. La mort, il croyait l’avoir domptée avec son initiation maçonnique ; l’épreuve de la terre, le cabinet noir pareil à un cercueil, le crâne qu’on observait avant de passer à la lumière de l’Orient. Il avait souvent assisté à des cérémonies funèbres dans les temples, où la mort devenait symbole de passage mais là, ça ne passait pas.

   D’ailleurs, il s’était fait plus rare en loge, en dépit du soutien de ses frères.

   Elle est morte. La femme que j’aimais.

   Ce sentiment atroce qu’une part de lui s’était aussi éteinte. Injuste. C’était le mot qui tournait et retournait dans son esprit, comme un jet d’acide sur une plaie à vif. Après sa mort, il avait passé des mois à déprimer et à s’interroger sur sa vie, sans trouver de réponse, puis il s’était plongé à corps perdu dans son travail à l’OCBC, acceptant les dossiers les plus ardus. Sa vie se résumait désormais à son travail. Les seuls moments de détente, il les passait avec son fils qui avait été un précieux soutien.

 

2/   Les trois hommes avaient pris place dans le bureau de Tassard. Marcas avait demandé à son adjoint de le lui prêter pour négocier avec Della Rocca, estimant que le cadre serait plus propice à la négociation que la salle d’interrogatoires. Un joyeux bazar régnait dans la pièce aux allures de cabinet de curiosités. Les murs étaient décorés de reproductions de tableaux de maîtres : Picasso, Renoir, Gauguin. Tous volés et faisant l’objet de recherches actives. Une armoire vitrée renfermait des copies de sculptures, dont un faux Ravaud superbe saisi aux Puces. Devant la fenêtre, la longue silhouette noire d’un Giacometti, vrai à s’y méprendre, montait la garde. Sur le bureau s’amoncelait une pile impressionnante de livres d’art qui menaçaient le plafond.

   Marcas indiqua les deux sièges à l’avocat et à son client.

   - Je vous écoute.

   Della Rocca murmura quelque chose à l’oreille de Lieberman qui eut un bref hochement de tête.

   - Mon client désire des garanties en ce qui concerne son nom : qu’il ne soit jamais cité, et que cette malheureuse affaire soit classée définitivement par vos services.

   - Bien. Venons-en au fait.

 

3/   Résumé

   Depuis 2 000 ans, le monde, toujours prompt à s’embraser, n’a jamais été aussi près de sa fin : le Signe tant attendu est arrivé sous la forme d’une dangereuse image réapparue.

   C’est le commissaire franc-maçon Antoine Marcas qui a retrouvé cette ébauche du tableau des Bergers d’Arcadie : un dessin maudit, dont le décryptage par un initié pourrait conduire à la fin des temps.

   Manipulé par ses propres frères, poursuivi par des fondamentalistes prêts à tout pour provoquer l’Apocalypse, Marcas devra s’engager dans une lutte manichéenne et ancestrale.

   De Jérusalem, dans le Temple de Salomon où tout a commencé, jusqu’à Rennes-le-Château où tout doit s’arrêter…    

 

Descriptif

Editions Pocket Thriller 14132 année 2010 ISBN 9782266196291, Bon état général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,8 cm, 480 pages

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